Helicobasidium purpureum

Helicobasidium purpureum est une espèce de champignons basidiomycètes (Fungi) de la famille des Helicobasidiaceae. Cet agent à répartition cosmopolite de la maladie cryptogamique de la rouille nommée rhizoctone violet est un phytopathogène souterrain dans son stade sexué et un mycoparasite d'autres champignons de la rouille dans son stade asexué.

Helicobasidium purpureum
Helicobasidium purpureum agent de la maladie cryptogamique du rhizoctone violet de la carotte
Classification selon MycoBank
Règne Fungi
Sous-règne Dikarya
Division Basidiomycota
Sous-division Pucciniomycotina
Classe Pucciniomycetes
Ordre Helicobasidiales
Famille Helicobasidiaceae
Genre Helicobasidium

Espèce

Helicobasidium purpureum
(Tul.) Pat., 1885

Description

Dans son stade sexué, Helicobasidium purpureum est un saprophyte du sol. Il affecte de très nombreuses plantes cultivées chez lesquelles il produit des symptômes de pourriture sur les racines et les tubercules. Il est l'agent responsable du rhizoctone violet chez la pomme de terre, la carotte dont la culture est l'une des plus sensibles, le céleri, la luzerne et la vigne. Il est également un pathogène redouté de la betterave sucrière, de l'asperge et du safran.

Dans son stade asexué, Helicobasidium purpureum produit des dépôts fongiques violets à rougeâtres nommés sporodochies, souvent disposés en cercle, sur d'autres espèces de champignons agents de la rouille. Il se trouve plus précisément sur leurs écidies du printemps à l'automne et empêche la formation de leurs stades de développement ultérieurs. Il est hyperparasite de Puccinia coronata et Puccinia sessilis, mais de nombreuses autres espèces agentes de la rouille sont concernées[1].

Taxonomie

Cette espèce qui connait plusieurs stades sur de nombreux hôtes différents a connu de très nombreuses descriptions différentes qui ont été progressivement synonymisées grace à la phylogénétique moléculaire. Selon le code de nomenclature en mycologie, c'est Helicobasidium purpureum qui est prioritaire[1].

Noms français

Ce taxon porte en français les noms vernaculaires ou normalisés suivants : mort du safran[2], pourriture violette des légumineuses fourragères[2], rhizoctone de la luzerne[2], rhizoctone violet de la carotte[2], rhizoctone violet de la luzerne[2], rhizoctone violet de la pomme de terre[2], rhizoctone violet de la vigne[2], rhizoctone violet du céleri[2].

Synonymie

Helicobasidium purpureum a pour synonymes[3],[4] :

  • Cordalia persicina (Ditmar) Gobi
  • Corticium lilacinum Quél.
  • Corticium sanguineum var. lilacinum Quél.
  • Exobasidium asari Quél.
  • Helicobasidium brebissonii f. barlae Wojewoda
  • Helicobasidium brebissonii (Desm.) Donk
  • Helicobasidium purpureum var. barlae Bres.
  • Helicobasidium purpureum var. orientale Pat.
  • Helicobasis purpureus (Tul.) Clem. & Shear
  • Helminthosporium rhizoctonon Rabenh., 1855
  • Hypochnus purpureus Tul.
  • Protonema brebissonii Desm.
  • Rhizoctonia allii L.Graves
  • Rhizoctonia asparagi Fuckel
  • Rhizoctonia asparagi Fuckel ex Erikss.
  • Rhizoctonia crocorum (Pers.) DC.
  • Rhizoctonia dauci Rabenh., 1855
  • Rhizoctonia medicaginis DC.
  • Rhizoctonia rubiae Decaisne
  • Rhizoctonia rubiae M.J.Decne.
  • Rhizoctonia violacea f. dauci J.G.Kühn
  • Rhizoctonia violacea subsp. dauci J.G.Kühn, 1875
  • Rhizoctonia violacea Tul. & C.Tul.
  • Sclerotium crocorum Pers.
  • Sclerotium sanguineum Fr.
  • Stypinella purpurea (Tul. & C.Tul.) J.Schröt.
  • Thanatophytum crocorum (Pers.) Gray, 1821
  • Thanatophytum crocorum (Pers.) Nees
  • Tuber parasiticum Bull.
  • Tubercularia persicina Ditmar
  • Tuberculina persicina (Ditmar) Sacc.
  • Tuberculina sanguinea (Fr.) Lind

Liens externes

Notes et références

  • Portail de l’agriculture et l’agronomie
  • Portail de la mycologie
  • Portail de la protection des cultures
  • Portail de la parasitologie
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.