Université Rhodes

L'université Rhodes (Rhodes University) est une institution universitaire d'Afrique du Sud, située à Grahamstown dans la province du Cap-Oriental. Son nom est un hommage à Cecil Rhodes, homme d'affaires, ancien premier ministre de la Colonie du Cap et fondateur de la Rhodésie.

Université Rhodes
Blason
Histoire
Fondation
1904
Statut
Type
Université publique
Nom officiel
Rhodes University
Rhodes-Universiteit
Régime linguistique
vice-chancellor
Sizwe Mabizela (en)
Devise
Where leaders learn
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
8 200
Localisation
Pays
Ville
Géolocalisation sur la carte : Afrique du Sud
Géolocalisation sur la carte : Cap-Oriental
Partie ancienne du campus de l'université Rhodes.

En 2018, l'université Rhodes accueille 8 200 étudiants dont environ la moitié réside sur le campus[1].

L'université Rhodes se compose de six facultés, commerce, éducation, science sociale, droit, médecine et science[2].

Histoire

L'enseignement supérieur dans l'est de la colonie du Cap est, à l'origine, composé de quatre écoles d'enseignement secondaires, le collège Saint Andrew de Grahamstown, le collège Gill de Somerset East, le collège de Graaff-Reinet et le lycée Gray de Port Elizabeth[3].

Au début du XXe siècle, seuls les établissements de Saint-Andrew et Gill disposent de classes préparatoires à l'examen d'entrée à l'université de Bonne Espérance.

En , Josiah Slater, député de la circonscription d'Albany et éditeur du principal quotidien de Grahamstown, s'enquiert de développer l'enseignement supérieur, notamment les établissements publics de l'est de la colonie du Cap. Il trouve un appui auprès de Leander Starr Jameson, directeur de la fondation Rhodes. Quand celui-ci devint premier ministre de la colonie, il octroye directement 50 000 £ pour fonder le collège universitaire de Rhodes, acte validé par le parlement le . Le nouveau collège universitaire a pour principal objet de préparer les étudiants aux examens d'entrée à l'université de Bonne Espérance.

Très vite, le collège s'étend et diversifie ses compétences tandis que de nouveaux bâtiments universitaires construits par Herbert Baker sont édifiés.

Parallèlement à la fondation de l'université de Stellenbosch, regroupant les collèges universitaires Victoria et sud-africains du Cap, Rhodes devint en 1919 un collège constitutif de l'Université d'Afrique du Sud.

En 1947, Rhodes devient une université indépendante, soutenue financièrement par la ville de Grahamstown, par la fondation Rhodes et par la compagnie diamantaire De Beers. La nouvelle université Rhodes, bénéficiant de ses nouveaux statuts, est inaugurée le . Jusqu'en 1959, elle est également responsable de la gestion de l'université de Fort Hare, le collège universitaire réservé aux africains non blancs.

En 1961, Rhodes s'agrandit en inaugurant un campus à Port Elizabeth mais, en 1964, celui-ci est détaché pour devenir l'université de Port Elizabeth.

En 2004, elle perd la gestion de son campus d'East London, rattaché à celui de Fort Hare.

Si l'université de langue anglaise qu'est Rhodes n'a pas cessé de se moderniser ni de s'étendre au long des années, elle est restée cependant une petite mais prestigieuse université d'Afrique du Sud.

Étudiants et enseignants célèbres

Enseignants

Étudiants

Notes et références

  1. (en) « Vice-Chancellor's Welcome », sur site officiel
  2. (en) « Academic Faculties », sur site officiel
  3. (en) « History of Rhodes », sur le site officiel
  4. (en) J. Cobbing, « The Mfecane as Alibi: Thoughts on Dithakong and Mbolompo », Journal of African History, vol. 29, no 3, , p. 487-519 (lire en ligne)
  5. (en) Guy Hartley, « The Battle of Dithakong and ‘Mfecane’ Theory », dans Carolyn Hamilton (éd.), Mfecane Aftermath: Reconstructive Debates in Southern African History, Wits University Press, (lire en ligne), p. 395-416 — actes du colloque The Mfecane Aftermath: Towards a New Paradigm, organisé à l'Université de Witwatersrand en septembre 1991.
  6. (en) Roy Lubke et Estelle Brink, « One hundred years of botany at Rhodes University », South African Journal of Science, vol. 100, , p. 609-614 (lire en ligne).

Liens externes

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