Ricardo Maduro
Ricardo Maduro Joest, né le au Panama, est un homme d'État et un homme d'affaires hondurien. Ancien directeur de la Banque centrale du Honduras et ancien président du Parti national du Honduras, il est président de la République du au .
Pour les articles homonymes, voir Maduro.
Ricardo Maduro | |
Ricardo Maduro en 2003. | |
Fonctions | |
---|---|
Président de la République du Honduras | |
– (4 ans) |
|
Prédécesseur | Carlos Flores Facussé |
Successeur | Manuel Zelaya Rosales |
Biographie | |
Nom de naissance | Ricardo Maduro Joest |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Panama |
Nationalité | hondurienne |
Parti politique | Parti national du Honduras |
Conjoint | Miriam Andréu (1971-1996) Aguas Santas Ocaña Navarro (2001-2006) Melissa Callejas (depuis 2009)[1] |
Enfants | Lorena Maduro Andréu Carolina Maduro Andréu Cecilia Maduro Andréu Ricardo Ernesto Maduro Andréu |
Profession | homme d'affaires |
Religion | catholicisme |
|
|
Présidents de la République du Honduras | |
Biographie
De son premier mariage avec une Salvadorienne, Miriam Andréu, sont nés trois filles et un fils, Ricardo Ernesto, qui a été enlevé à 25 ans le . On a retrouvé son corps deux jours plus tard. Cette épreuve aurait inspiré Maduro qui, fort du soutien de la population et désigné par son parti, a pu malgré la Constitution de son pays[2] se porter candidat à l'élection présidentielle. En effet, Ricardo Maduro est né au Panamá, d'un père panaméen et d'une mère guatémaltèque naturalisée hondurienne.
Élu sur un programme qui prônait la « tolérance zéro » à l'égard de la délinquance dans un pays où le phénomène des jeunes des rues est omniprésent, sa présidence a été marquée par une augmentation des assassinats inexpliqués. Les statistiques gouvernementales font état de meurtres aux « circonstances inconnues » et de « disparitions », imputés par certaines organisations non gouvernementales à des escadrons de la mort dont les liens avec le pouvoir politique hondurien restent incertains[3].
En quatre ans, le pays compte 560 000 pauvres supplémentaires. Il laisse à son successeur une administration centrale « complètement brisée » avec des institutions d’État « mises à sac »[4].
Voir aussi
Notes et références
- (es) « La boda del año: Ricardo Maduro - Melissa Callejas », La Prensa, (consulté le )
- L'art. 238, chap. VI de la Constitution du Honduras (es) interdit l'accès à la présidence à ceux qui ne sont pas honduriens de naissance.
- Amnesty International, « Honduras, Tolérance zéro... pour l’impunité. Exécutions extrajudiciaires d’enfants et de jeunes depuis 1998 ».
- Maurice Lemoine, Les enfants cachés du général Pinochet. Précis de coups d'Etats modernes et autres tentatives de destabilisation, Don Quichotte, , p. 443
- Portail de la politique
- Portail du Honduras