Richard Axel

Richard Axel est un médecin américain né le à Brooklyn, qui a obtenu en 2004 le prix Nobel de physiologie ou médecine.

Richard Axel
Biographie
Naissance
Nationalité
Formation
Université Columbia
Stuyvesant High School
Johns Hopkins School of Medicine (en)
Activités
Conjoint
Autres informations
A travaillé pour
Johns Hopkins School of Medicine (en), université Columbia, Howard Hughes Medical Institute
Membre de
Distinctions
Prix Nobel de physiologie ou médecine ()
Liste détaillée
Prix Alan T. Waterman ()
Prix Richard-Lounsbery ()
Prix Rosenstiel ()
Bristol-Myers Squibb Award for Distinguished Achievement in Neuroscience Research (d) ()
Perl-UNC Prize (en) ()
Prix Gairdner ()
Prix Nobel de physiologie ou médecine ()
Membre étranger de la Royal Society ()
Membre de l'Académie américaine des arts et des sciences ()
Richard Axel sur la droite de la photo

Biographie

Il est fils d'émigrés polonais juifs fuyant les nazis. Son père était tailleur et il passa les premières années de sa vie à Brooklyn. Richard Axel travailla tôt dès l'âge de 11 ans comme coursier. Le principal de son école secondaire le poussa à poursuivre des études à la Stuyvesant High School à Manhattan. Ce fut un choc culturel et il devint rapidement un passionné d'opéra. Il passa beaucoup de temps à la bibliothèque centrale (sur la Cinquième Avenue) de la New York Public Library.

Durant la fin des années 1970, Richard Axel, avec le microbiologiste Saul J. Silverstein et le généticien Michael H. Wigler, découvrent une technique de cotransformation, un processus qui permet d'insérer de l'ADN étranger dans une cellule hôte afin de lui faire produire certaines protéines[1],[2],[3],[4]. Des brevets maintenant référés collectivement comme les « brevets Axel » (Axel patents en anglais) couvrant l'ensemble de cette technique, ont été proposés en et enregistrés en [5]. Décrivant un processus fondamental de recherche à propos d'ADN recombinant et donc largement utilisés dans des entreprises pharmaceutiques et en biotechnologie, ces brevets ont été relativement lucratifs pour l'université Columbia, lui rapportant, une fois presque 100 millions USD en un an, la place de numéro un sur la liste de meilleures universités en termes de revenus par redevances[5]. Les brevets Axel ont expiré en .

Notes et références

  1. W. Wigler, R. Sweet, G. K. Sim, B. Wold, A. Pellicer, E. Lacy, T. Maniatis, S. Silverstein, R. Axel, Transformation of mammalian cells with genes from procaryotes and eucaryotes, Cell, 1979, vol. 16(4), pp. 777–785. DOI:10.1016/0092-8674(79)90093-x, PMID 222468.
  2. M. Wigler, A. Pellicer, S. Silverstein, R. Axel, G. Urlaub, L. Chasin, DNA-mediated transfer of the adenine phosphoribosyltransferase locus into mammalian cells, Proceedings of the National Academy of Sciences of the United States of America, 1979, vol. 76(3), pp. 1373–1376. DOI:10.1073/pnas.76.3.1373, PMC 383253, PMID 286319.
  3. M. Wigler, S. Silverstein, L. S. Lee, A. Pellicer, Y. Cheng, R. Axel, Transfer of purified herpes virus thymidine kinase gene to cultured mouse cells, Cell, 1977, vol. 11(1), pp. 223–232. DOI:10.1016/0092-8674(77)90333-6, PMID 194704.
  4. P. J. Maddon, A. G. Dalgleish, J. S. McDougal, P. R. Clapham, R. A. Weiss, R. Axel, The T4 gene encodes the AIDS virus receptor and is expressed in the immune system and the brain, Cell, 1986, vol. 47(3), pp. 333–348. DOI:10.1016/0092-8674(86)90590-8, PMID 3094962.
  5. A. Colaianni, R. Cook-Deegan, Columbia University's Axel patents: Technology transfer and implications for the Bayh-Dole Act, Milbank Quarterly, 2009, vol 87(3), pp. 683–715. DOI:10.1111/j.1468-0009.2009.00575.x, PMC 2750841, PMID 19751286.

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