Richard Mallié

Richard Mallié, né le à Besançon, est un homme politique français.

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Richard Mallié

Richard Mallié en 2007.
Fonctions
Maire de Bouc-Bel-Air
En fonction depuis le
(8 ans, 5 mois et 5 jours)
Élection 30 mars 2014
Réélection 23 mai 2020
Prédécesseur Jean-Claude Perrin

(13 ans, 4 mois et 2 jours)
Prédécesseur Antonin Gabelier
Successeur Jean-Claude Perrin
Conseiller général puis départemental des Bouches-du-Rhône
En fonction depuis le
(7 ans, 5 mois et 2 jours)
Élection 29 mars 2015
Réélection 27 juin 2021
Circonscription Canton de Vitrolles
Prédécesseur Loic Gachon

(6 ans, 11 mois et 26 jours)
Circonscription Canton de Gardanne
Prédécesseur Michel Ré
Successeur Claude Jorda
Député français

(10 ans)
Élection 16 juin 2002
Réélection 17 juin 2007
Circonscription 10e circonscription des Bouches-du-Rhône
Législature XIIe et XIIIe (Cinquième République)
Groupe politique UMP
Prédécesseur Roger Meï
Successeur François-Michel Lambert
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Besançon (Doubs)
Nationalité Française
Parti politique UDF-DL (jusqu'en 2002)
UMP (2002-2015)
LR (depuis 2015)
Profession Docteur en chirurgie dentaire

Parcours

Richard Mallié est père de trois enfants et grand-père de 5 petit-enfants[réf. nécessaire].

Il est militant d'une corporation au cours de ses études dentaires à l'université d'Aix-Marseille avant de prendre sa carte au Parti républicain en 1981. Il devient secrétaire de circonscription en 1988, puis maire de Bouc-Bel-Air en 1989, réélu en 1995 et en 2001, année où il devient également conseiller général du canton de Gardanne[réf. nécessaire].

Son élection en 2001 est cependant invalidée par le tribunal administratif de Marseille, statuant sur saisine de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, en raison d'infractions aux règles relatives au financement des campagnes électorales. Il n'avait pas dépassé le plafond des dépenses mais il avait trop de dépenses financées par lui-même ; ses recettes étaient légales.

Son inéligibilité pour une période de un an est confirmée en 2002 par jugement définitif du Conseil d'État[1].

En 1994, il devient le 1er vice-président de la Communauté du Pays d'Aix.

Candidat pour la première fois aux élections législatives en 2002, Richard Mallié est élu député dans la 10e circonscription des Bouches-du-Rhône (Gardanne), en battant le député communiste. Il est réélu le . Il fait partie du groupe UMP. Secrétaire de l'Assemblée Nationale entre 2005 et 2007, il est élu au poste de premier questeur le .

À ce poste, rapporte Mediapart, il confie diverses tâches personnelles à son majordome telles que la livraison de meubles à ses proches ou des achats personnels. Selon le journal d'investigation, il « semble [également] que Richard Mallié ait fait montre, pendant son mandat, d’une vigilance relative face aux pratiques de lobbying »[2],[3]. Richard Mallié répond : « Son contrat stipulait qu’il était à mon service, il était donc à mon service. Je n’ai jamais abusé[3]. »

Le , il est membre fondateur du Collectif parlementaire de la Droite populaire[4].

Il est battu en triangulaire lors des élections législatives de 2012 par le candidat EELV François-Michel Lambert. En 2014, il est réélu maire de Bouc-Bel-Air.

Il est réélu conseiller départemental en 2015 et en 2021.

Lors des élections municipales de 2020, la liste qu'il dirige l'emporte dès le 1er tour, avec 63,2 % des voix contre deux listes adverses[5].

Fonctions à l'Assemblée nationale

Organismes extra-parlementaires

  • Membre titulaire du conseil de l'immobilier de l'État jusqu'en 2012.

Prises de position

Richard Mallié, dans la ligne de la Droite populaire, s'est montré :

  • Pour la peine de mort[6],[7]
  • Pour le travail le dimanche[8]
  • Pour la baisse du budget de l'Assemblée Nationale et contre le gaspillage d'argent public[9],[10]
  • Pour le maintien du nombre départemental sur les plaques d'immatriculation
  • Contre le droit de vote des étrangers[11]
  • Contre l'entrée de la Turquie dans l'Union Européenne
  • Contre la théorie du genre[12]
  • Contre la loi Bichet[13],[14].
  • Contre la suppression des panneaux ou des avertisseurs de radars[15]

Notes et références

  1. Conseil d'État, décision du 6 septembre 2002, affaire no 242794.
  2. Michaël Hajdenberg, « Mediapart, le Parlement et «le fantasme du coupeur de têtes» », sur Mediapart, (consulté le ).
  3. Mathilde Mathieu, « A l'Assemblée, un ancien maître d'hôtel révèle les excès du questeur Mallié », Mediapart, .
  4. « La droite populaire et la fête nationale, ou la droite populiste et la fête nationaliste - le Plus », sur leplus.nouvelobs.com (consulté le )
  5. C.B., « Municipales à Bouc-Bel-Air : le maire sortant Richard Mallié (LR) est réélu dès le premier tour », La Provence, (lire en ligne , consulté le ).
  6. http://www.assemblee-nationale.fr/12/propositions/pion1521.asp
  7. Scrutin public à la tribune sur le projet de loi constitutionnelle.
  8. Richard MALLIÉ, François BAROIN, Marc LE FUR, « proposition de loi réaffirmant le principe du repos dominical et visant à adapter les dérogations à ce principe dans les communes et zones touristiques et thermales ainsi que dans certaines grandes agglomérations pour les salariés volontaires" », Assemblée Nationale,
  9. Amendement Mallié adopté : réduction de 3 % du budget de l'Assemblée
  10. Amendement no 3775, article 32, Loi de Finances pour 2012
  11. http://www.nondroitdevotedesetrangers.fr/
  12. Lettre du 30 aout 2011 et liste des signataires
  13. Assemblée nationale, 1er avril 2010
  14. , Le Parlement modifie la loi Bichet sur la distribution de la presse, L'Expansion.com avec AFP
  15. Lettre du 23 mai 2011 et liste des signataires

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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