Rivière Apica
La rivière Apica est un cours d'eau douce affluent de la rivière Pikauba, coulant dans le territoire non organisé de Lac-Ministuk, dans la municipalité régionale de comté du Fjord-du-Saguenay, dans la région administrative du Saguenay–Lac-Saint-Jean, dans la province de Québec, au Canada.
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Rivière Apica | |
Caractéristiques | |
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Longueur | 19,5 km |
Bassin collecteur | Rivière Saguenay |
Régime | Pluvial |
Cours | |
Source | Lac Micoine |
· Localisation | Lac-Ministuk |
· Altitude | 739 m |
· Coordonnées | 48° 19′ 42″ N, 71° 40′ 47″ O |
Confluence | Rivière Pikauba |
· Localisation | Lac-Ministuk |
· Altitude | 502 m |
· Coordonnées | 47° 58′ 44″ N, 71° 24′ 37″ O |
Géographie | |
Principaux affluents | |
· Rive gauche | (à partir de l’embouchure) Décharge du lac Molson, décharge du lac Dagenay, décharge du lac du Carnier (via le lac Lemay), décharge du petit lac Micoine (via le lac Micoine). |
· Rive droite | (à partir de l’embouchure) Décharge du lac du Lédon. |
Pays traversés | Canada |
Province | Québec |
Région | Saguenay–Lac-Saint-Jean |
MRC | Le Fjord-du-Saguenay |
TNO | Lac-Ministuk |
La rivière Apica coule dans une vallée étroite et encaissée. Les visiteurs peuvent admirer le panorama à partir d'une halte routière aménagée à quelques kilomètres au nord du pont de la route 169 qui l’enjambe. Cette rivière s’avère l'émissaire d'un ensemble de petits lacs enlignés, situés au sud, le lac Micoine constituant sa tête. En fin de parcours, la rivière Apica passe au pied du mont Apica, culminant à 884 m. Le lac du même nom est situé au sud-ouest du mont Apica ; néanmoins, ce lac est intégré au bassin versant de la rivière aux Écorces.
La partie supérieure de la vallée de la rivière Apica est accessible par la route 169 (route d’Iberville) ; d’autres routes forestières secondaires ont été aménagées dans le secteur pour les besoins de la foresterie et des activités récréotouristiques[1],[2].
La foresterie constitue la première activité économique du secteur ; les activités récréotouristiques, en second.
La surface de la rivière Apica est habituellement gelée de la fin novembre au début avril, toutefois la circulation sécuritaire sur la glace se fait généralement de la mi-décembre à la fin mars.
Géographie
La rivière Apica coupe la route 169 reliant Québec au Lac-Saint-Jean, à mi-chemin entre le lac Jacques-Cartier et la limite nord-ouest de la réserve faunique des Laurentides. Les principaux bassins versants voisins de la rivière Apica sont :
- côté nord : rivière Pikauba, ruisseau Félix, ruisseau Damasse, lac Suzor Côté, Petite rivière Pikauba ;
- côté est : rivière Pikauba, lac Godin, petite rivière Pikauba, rivière Cyriac ;
- côté sud : lac Mignault, ruisseau Madeleine, rivière Pikauba, rivière aux Écorces Nord-Est ;
- côté ouest : rivière aux Écorces, lac Paris, lac Jacqueline[1].
La rivière Apica prend sa source à l’embouchure du lac Micoine (altitude : 752 m). L'embouchure qui est sur la rive nord de ce lac de tête est située à :
- 3,6 km au sud-ouest d’une courbe du cours de la rivière Pikauba ;
- 3,7 km à l’est de la source de la rivière aux Canots ;
- 8,4 km au nord-est de la rivière aux Écorces Nord-Est ;
- 5,4 km au sud-ouest de la route 169 ;
- 13,4 km au sud-est de la confluence de la rivière Apica et de la rivière Pikauba ;
- 15,4 km au sud-est de la confluence de la rivière aux Canots Est et de la rivière aux Canots[1].
À partir de l’embouchure du lac Micoine, le cours de la rivière Apica coule sur 19,5 kilomètres entièrement en zone forestière, avec une dénivellation de 237 m, selon les segments suivants :
- 5,5 km vers le nord-ouest en traversant le lac Mitchell (altitude : 752 m) sur sa pleine longueur, jusqu’à son embouchure. Note : Le lac Mitchell est contigu au lac Micoine et comporte une baie s’avançant sur 2,2 km vers le sud-est dans la rive ouest. Une montagne (sommet à 857 m) est située du côté est ; une autre montagne située sur la presqu’île formant la rive ouest s’élève à sommet à 836 m ; un troisième sommet situé au sud du lac Mignault s'élève à 884 m. Une digue est aménagée à l’embouchure sur la rive nord-ouest ;
- 4,5 km vers le nord-ouest notamment en traversant le lac Lemay (longueur : 2,3 km ; altitude : 719 m) jusqu’à son embouchure. Note : Environ 90% de la superficie de ce lac constitue une zone de marais ;
- 3,3 km vers le nord-ouest, jusqu’à la décharge (venant du sud-ouest) du lac Dagenay ;
- 0,4 km vers le nord-ouest, jusqu’à la décharge (venant du sud-ouest) du lac Molson ;
- 0,7 km vers le nord en serpentant, jusqu’à la décharge (venant du nord-est) du lac du Lédon ;
- 3,8 km vers le nord en formant une boucle vers l’est en traversant la zone de l'ancien village de Mont-Apica, jusqu’à la route 169 ;
- 1,3 km vers le nord, jusqu’à son embouchure[1].
La rivière Apica se déverse sur la rive ouest de la rivière Pikauba. Cette confluence se situe à :
- 0,6 km au nord-est de la route 169 ;
- 1,6 km au nord du centre du village de Mont-Apica ;
- 20,6 km au nord-ouest de la jonction de la route 169 et route 175 ;
- 38,6 km au sud-est de la confluence de la rivière Pikauba et du lac Kénogami ;
- 56,0 km au sud-ouest de la confluence de la rivière Chicoutimi et de la rivière Saguenay ;
- 61,0 km au sud-est de la rive du lac Saint-Jean[1].
À partir de la confluence de la rivière Apica avec la rivière Pikauba, le courant descend successivement la rivière Pikauba sur 61,6 km vers le nord-est, puis le courant traverse le lac Kénogami sur 17,6 km vers le nord-est jusqu’au barrage de Portage-des-Roches, puis suit le cours de la rivière Chicoutimi sur 26,2 km vers l’est, puis le nord-est, et le cours de la rivière Saguenay sur 114,6 km vers l’est jusqu’à Tadoussac où il conflue avec l’estuaire du Saint-Laurent[1].
Toponymie
Le Dictionnaire des rivières et lacs de la province de Québec (1914 et 1925) nomme ce cours d’eau « Rivière Upika ». La désignation toponymique de cette rivière parait sous la graphie « Upica » sur la carte de la province de Québec par Eugène Taché (1870), dans les Études de Stanislas Drapeau sur les développements de la colonisation du Bas-Canada (1863), et dans un rapport de 1850 du commissaire des Terres de la couronne, J. H. Price, avec l'orthographe « Upika ». Le terme innu « upica » signifie « il est resserré » en parlant d'un cours d'eau. Ce terme pourrait aussi signifier « courroie de portage », selon une interprétation connue jadis. Longtemps en usage, le nom « Upica » a été changé en 1961 pour « Apica » tout comme la nouvelle désignation « Mont Apica ». Cette montagne alors acquis une certaine notoriété à la suite de l’aménagement, à proximité, d'une station de radar, aujourd'hui désaffectée.[3] Le toponyme "rivière Apica" a été officialisé le à la Banque des noms de lieux de la Commission de toponymie du Québec[2].
Notes et références
- « Atlas du Canada du Ministère des ressources naturelles du Canada » (consulté le )
- Commission de toponymie du Québec - Rivière Apica
- Ouvrage: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.
Annexes
Articles connexes
Liens externes
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