Rivière de Mont-Louis

La rivière de Mont-Louis est un affluent du littoral sud de l'estuaire du Saint-Laurent situé dans la municipalité régionale de comté (MRC) de La Haute-Gaspésie, dans la région administrative de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, au Québec, au Canada[1].

Pour les articles homonymes, voir Louis et Mont-Louis.

Rivière de Mont-Louis
Caractéristiques
Longueur 50,5 km
Bassin collecteur Estuaire maritime
du Saint-Laurent
Organisme gestionnaire Parc national de la Gaspésie
Régime Nivo-pluvial
Cours
Source Petit lac de montagne
· Localisation Mont-Albert
· Altitude 509 m
· Coordonnées 48° 59′ 52″ N, 65° 49′ 02″ O
Confluence Fleuve Saint-Laurent
· Localisation Saint-Maxime-du-Mont-Louis
· Altitude m
· Coordonnées 49° 13′ 50″ N, 65° 44′ 15″ O
Géographie
Principaux affluents
· Rive gauche (à partir de l'embouchure) Ruisseau à Tremblay (coulée à Mimeault), coulée à Melian, coulée à Laflamme, coulée à Bezo, coulée à Augustin, coulée à O'Connor, rivière de Mont-Louis-Ouest, décharge du lac Blizon,
· Rive droite (à partir de l'embouchure) Coulée à Michel-Gagnon, décharge du lac de la Dam, décharge du lac Haroué
Pays traversés Canada
Province Québec
Région Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
MRC La Haute-Gaspésie

Sources : [1]

La rivière Mont-Louis coule dans le territoire non organisé de Mont-Albert et dans la municipalité de Saint-Maxime-du-Mont-Louis.

Géographie

La rivière de Mont-Louis prend sa source d'un petit lac (longueur : 0,2 km ; altitude : 509 m) de montagne situé dans le canton de Boisbuission, dans le territoire non organisé du Mont-Albert, dans les monts Chic-Chocs. Ce lac fait partie du Réserve faunique des Chic-Chocs et est situé à l'est des monts McGerrigle. Cette source fait partie du bassin versant Est de la ligne de partage des eaux avec le versant de la rivière Madeleine-Nord laquelle coule vers le sud.

L'embouchure de lac est située à 24,5 km au sud du littoral sud du golfe du Saint-Laurent. À partir de ce lac de tête, la rivière de Mont-Louis coule dans une vallée encaissée sur 50,5 km répartis selon les segments suivants :

  • 8,1 km vers le nord-est dans le territoire non organisé du Mont-Albert, jusqu'à la confluence d'un ruisseau (venant du nord) ;
  • 2,1 km vers le sud-est, jusqu'à la confluence d'un ruisseau (venant du sud-ouest) ;
  • 10,0 km vers le nord-est, jusqu'à la confluence d'un ruisseau (venant de l'ouest) ;
  • 4,1 km vers le nord-est, jusqu'à la confluence d'un ruisseau (venant de l'est) ;
  • 1,7 km vers le nord, jusqu'à la confluence d'un ruisseau (venant de l'ouest) ;
  • 7,6 km vers le nord, jusqu'à la limite de la municipalité de Saint-Maxime-du-Mont-Louis ;
  • 4,0 km vers le nord, jusqu'à la confluence de la rivière de Mont-Louis-Ouest (venant du sud-ouest) ;
  • 9,4 km vers le nord, jusqu'au pont de la rue de l'Église ;
  • 2,9 km vers le nord, jusqu'à une lagune située dans la partie ouest du village de Saint-Maxime-du-Mont-Louis ;
  • 0,6 km vers le nord-ouest, en traversant la lagune et le pont de la route 132, jusqu'à la confluence[2].

La rivière de Mont-Louis se déverse sur le littoral sud de l'estuaire maritime du Saint-Laurent dans la partie ouest du village de Saint-Maxime-du-Mont-Louis dans l'anse de Mont-Louis. Cette anse est située du côté est du Mont Thomas-Mercier et du côté ouest du Mont Louis.

Toponymie

Un mémoire dont la rédaction est attribuée à Denis Riverin et qui mena à l'établissement d'un poste en 1697, il est indiqué que l'endroit est propice à la pêche à la morue et aux bois qui servent à la construction navale, « à trois lieues avant dans les terres, en remontant la rivière du Mont-Louis ». Selon Pierre-Georges Roy, la seigneurie de Mont-Louis aurait été concédée à Nicolas Bourlet, banquier de Paris, avant 1702[3].

Le toponyme rivière de Mont-Louis a été officialisé le à la Commission de toponymie du Québec[1].

Notes et références

  1. Commission toponymie du Québec, « Rivière de Mont-Louis », Banque de noms de lieux du Québec (consulté le )
  2. Cours de la rivière mesuré à partir de l'Atlas du Canada, du Ministère des ressources naturelles du Canada.
  3. Source: Noms et lieux du Québec, ouvrage de la Commission de toponymie du Québec, paru en 1994 et 1996 sous la forme d'un dictionnaire illustré imprimé, et sous celle d'un cédérom réalisé par la société Micro-Intel, en 1997, à partir de ce dictionnaire.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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