Rivières (groupe)

Rivières est un groupe de pop romantique français, originaire de Meaux, en Seine-et-Marne. Formé en 2002, Rivières était un power trio de rock du nom de Ladylike Dragons, anciennement Cobalt. En 2017, le groupe est composé de Cindy Jacquemin, Sébastien Chaillou, Yann Forléo, Alexis Campet et Rémy Papin.

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Rivières
Les Ladylike Dragons à l'espace Caravelle de Meaux le .
Informations générales
Autre nom Les Dragons, Cobalt (2002–2006), The Olympic Dragons (2006–2009), Ladylike Dragons (2009–2016)
Pays d'origine France
Genre musical Pop, pop orchestrale, rock, garage rock, rock indépendant, folk
Instruments Guitare, basse, batterie, clavier
Années actives Depuis 2002
Labels Nice and Rough Records
Influences The Beatles, Led Zeppelin, The Kinks, The Black Keys, The Subways, The White Stripes, Supergrass, The Libertines, Arctic Monkeys[1],[2], Portishead, London Grammar, Ennio Morricone, Lana Del Rey
Site officiel www.difymusic.com/rivieres
Composition du groupe
Membres Cindy Jacquemin
Sébastien Chaillou
Yann Forléo
Alexis Campet
Rémy Papin
Anciens membres Carine Gontran
Victor Marques

Sous le nom de Cobalt, le groupe publie un premier EP homonyme. En 2006, sous le nom The Olympic Dragons, les membres publient un nouvel EP intitulé Crazy Nerds. En février 2009, ils se rebaptisent Ladylike Dragons, et publient leur premier album studio intitulé Heart Burst la même année, suivi de Turn them Into Gold en 2011. En 2017, les membres changent de nouveau de nom pour devenir Rivières, et publient un nouvel album studio intitulé A Field of Joy.

Biographie

Origines et débuts (2001–2008)

Lorsqu'elle est au lycée, Cindy assiste à l'enregistrement de l'émission Taratata. C'est à cette période qu'elle décide de faire de la musique son métier[3]. Elle rencontre Sébastien dans une école de musique à Nancy en Lorraine en 2001 et ensemble ils commencent à composer à la guitare [1],[3]. En 2002, ils forment le groupe Cobalt avec Carine au violon et Victor à la basse. Le groupe joue de la musique folk[4],[5]. Yann rejoint le groupe à la batterie en 2004. Il joue de la batterie depuis qu'il a 11 ans et étant adolescent il voulait ouvrir un magasin de musique[3]. À la suite de problèmes d'emplois du temps respectifs, Cindy joue de la basse.

En 2006, Cindy, Sébastien et Yann décident de former le trio rock The Olympic Dragons[3]. Durant cette période, ils font la première partie d'artistes tels que Kill the Young, IAMX, Queen Adreena ou Mademoiselle K. En , ils sont repérés outre-manche et invités à jouer à Manchester par le label Babyboom Records[6]. En septembre ils jouent aux Muzik'Elles de Meaux où ils sont le coup de cœur du festival[7],[8]. En octobre de la même année, pour se donner les meilleures chances de réussir, ils lancent leur propre label Nice and Rough Records[9]. À cette même période, le Comité national olympique et sportif français les repère également mais pas pour les mêmes raisons. À la suite d'une lettre sur l'utilisation du terme « Olympic » ils se voient obligés de changer de nom[10],[11],[N 1].

Heart Burst (2009–2010)

En février 2009, ils se rebaptisent Ladylike Dragons. Leur nom fait référence à leur côté réservé, poli, distingué dans la vie et à l’énergie qu'ils déploient sur scène[12]. En , ils gagnent le concours Ouï Love MySpace grâce au vote du public et jouent au festival Solidays[3].

Le sort leur premier album Heart Burst enregistré au studio Le Pressoir. Produit par Manu Bachet et le groupe lui-même, il est orienté garage rock. Le mastering sera confié à Ian Cooper[N 2] des Metropolis Studios. L'album est enregistré en deux semaines en quasi live avec le groupe dans une seule pièce ce qui lui donne un son brut[4]. Ils entament alors une tournée sur les routes de France. En , ils jouent en off au Printemps de Bourges (3 P'tits Cochons)[13] puis en mai à Herbe en Zik et aux 24 heures de l'INSA de Lyon[2]. En , ce sera pour le festival Le Père Noël est-il un Rocker ?[14],[N 3]. Durant leur tournée, ils sont repérés par Izia qui jouait a Aubenas dans une salle voisine de la leur. Séduite par le groupe, elle leur demande de faire sa première partie sur 9 dates[9].

Turn them Into Gold (2011–2012)

Le sort leur deuxième album, intitulé Turn them Into Gold, aux accents plus rock classique[15]. Le titre Magic Potion est une référence au groupe The Black Keys qui avait sorti un album éponyme en 2006. Cet album enregistré au studio Le Hameau est produit par Manu Bachet et Sébastien Hoog, guitariste d'Izia. Cette exigeante collaboration aboutie à un album plus épuré, comparé au premier album, et ou le groupe a fait évoluer ses habitudes de travail[15],[16].

Le mastering sera de nouveau réalisé par Ian Cooper. Il s'ensuit une deuxième tournée dans toute la France. À la fin d', ils jouent en off aux Nuits de Champagne[17]. En , ils annoncent travailler sur de nouvelles chansons et en juillet ils jouent au Festival en Othe[18].

A Field of Joy (depuis 2013)

Après deux ans et demi de silence musical, le groupe revient avec une nouvelle formation à cinq et une orientation plus pop orchestrale. Le groupe accueil Alexis comme nouveau clavier et Rémy qui remplace Cindy à la basse. Ils présentent leurs nouveaux titres fin janvier 2015 au File7 de Magny-le-Hongre[19]. Le , le groupe donne son premier vrai concert à l'espace Caravelle de la ville de Meaux avec une nouvelle scénographie. Pour l'occasion, celui-ci est accompagné par l'harmonie et une chorale de la ville.

La sortie du troisième album est alors annoncée pour [20]. Le , le groupe achève favorablement une collecte de fond sur le site KissKissBankBank, ce qui leur permet de financer une partie de leur nouveaux spectacle et une partie de leur nouvel album[21]. Le , le groupe sort officiellement l'album A Field of Joy sous le nouveau nom du groupe désormais baptisé Rivières.

Membres

Membres actuels

Anciens membres

Discographie

Albums studio

EP

Notes et références

Notes

  1. Le terme « Olympique » et toutes ses dérivées sont une marque propriété du Comité International Olympique. Il faut l'autorisation du comité pour pouvoir l'utiliser.
  2. Ian Cooper a travaillé entre autres avec Oasis, The Verve, Sting, The Fratellis, Phil Collins, Peter Gabriel, Placebo, The Cure, Elton John et Tina Turner. Son travail a remporté deux Grammy Awards.
  3. Le but de ce festival est de distribuer des cadeaux aux enfants des centres sociaux en échangeant un jouet neuf contre une places de concert.

Références

  1. Élodie Wilane, « Interview exclusive de Ladylike Dragons », sur RDM radio, (consulté le ).
  2. Efgé, « Ladylike Dragons », sur Inside Rock, (consulté le ).
  3. « La consécration des Ladylike Dragons », sur Le Parisien, (consulté le ).
  4. Maxime, « Interview Ladylike Dragons », sur albumrock, (consulté le ).
  5. Hervé Sénamaud, « Une escale en cinq titres pour le groupe Cobalt », sur Le Parisien, (consulté le ).
  6. CM, « Ladylike Dragons : découvrez la nouvelle sensation pop-rock française ! », sur Pure People, (consulté le ).
  7. « Portrait du groupe de rock Ladylike Dragons », sur France Télévisions, (consulté le ).
  8. « Vingt mille festivaliers aux 4es Muzik'elles », sur Le Parisien, (consulté le ).
  9. « Ladylike Dragons joue en concert à Aubenas », sur Quai Baco, (consulté le ).
  10. Références légales du Comité Olympique Français".
  11. Charte Olympique".
  12. Marie Deborne, « Interview : Ladylike Dragons », sur Le magazine info, (consulté le ).
  13. Programme du 16/04/2010 sur le site du Printemps de Bourges 2010".
  14. Valentin Fluteau et Ségolène Pham, « CDTB #15 - Harry Potter et le Perno - Le Scandaleux Mag' TV », sur La Voix du Nord, (consulté le ).
  15. Maxime, « Back To School : interview Ladylike Dragons », sur albumrock, (consulté le ).
  16. Emilie Leoni, « Ladylike dragons : "Le son de notre groupe s'est cristallisé sur la route" », sur Concert Live, (consulté le ).
  17. « Jean-Louis Aubert en vedette des 24es « Nuits de Champagne » », sur Le Parisien, (consulté le ).
  18. Matthieu COCHARD, « Ladylike Dragons – Interview », sur Musicity, (consulté le ).
  19. Thomas Poupeau, « Concerts gratuits au File 7 ! », sur Le Parisien, 29 février 2015 (consulté le ).
  20. Valentine Rousseau, « Meaux : le retour des Ladylike Dragons sur scène et en studio », sur Le Parisien, (consulté le ).
  21. Ladylike Dragons, « LADYLIKE DRAGONS - Création du spectacle », sur KissKissBankBank, (consulté le ).

Liens externes

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