Roßleben
Rossleben est une ancienne commune allemande de l'arrondissement de Kyffhäuser, Land de Thuringe. Depuis 2019 elle fait partie de la ville unifiée de Roßleben-Wiehe.
Roßleben | |
Héraldique |
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Administration | |
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Pays | Allemagne |
Land | Thuringe |
Arrondissement (Landkreis) |
Kyffhäuser |
Commune (Gemeinde) |
Roßleben-Wiehe |
Code postal | 06571, 06556 (Schönewerda) |
Démographie | |
Population | 4 885 hab. () |
Densité | 146 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 51° 17′ 52″ nord, 11° 26′ 00″ est |
Altitude | 119 m |
Superficie | 3 342 ha = 33,42 km2 |
Localisation | |
Géographie
Roßleben se situe dans la vallée de l'Unstrut entre les crêtes du Ziegelrodaer Forst et du Hohe Schrecke.
La commune regroupe les quartiers de Roßleben, Bottendorf et Schönewerda.
Histoire
Roßleben est mentionné pour la première fois à la fin du IXe siècle sous le nom de "Rostenleba" dans un répertoire de la dîme pour l'abbaye d'Hersfeld . Le comte Ludwig von Wippra confie l'église Saint-André aux Augustins ; le pape Innocent II donne son accord en 1142.
En 1597, la peste fait des victimes à Roßleben. En , un grand incendie détruit tout le village. Un nouveau grand incendie détruit une grande partie du village le .
Au début du régime nazi, un nombre d'opposants se réfugient dans le nord de la Thuringe, en particulier les personnes d'origine juive, les sociaux-démocrates, les communistes et les membres de l'Église confessante. En 1934, un groupe de résistants communistes appelé "Tras" est arrêté. Après la fondation de la RDA, des rues et des places sont baptisés à leurs noms.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, une centaine de prisonniers de guerre de France, d'Italie, de Pologne, de Serbie et de l'Union Soviétique ainsi que des hommes et femmes de Pologne et de l'Union Soviétique sont contraints à des travaux agricoles et dans les usines. Beaucoup meurent et sont enterrés dans les cimetières locaux. Durant les marches de la mort, trois prisonniers du camp de concentration de Dora sont fusillés[1].
La commune s'agrandit avec l'activité de l'usine de potasse. Elle comprend mille nouveaux habitants. Avec la fin de la RDA, les Volkseigener Betrieb sont privatisés, l'usine de potasse ferme tandis que l'usine de chaussures Lingel ouvre un centre de formation.
Le Roßleben fusionne avec la ville de Wiehe et les communes de Donndorf und Nausitz à la nouvelle commune de Roßleben-Wiehe[2].
Jumelage
Personnalités liées à la commune
- Rossleben
- Christian Gottlob Rebs (1773–1843), théologien évangélique[3]
- August Nebe (1826–1895), théologien évangélique, pasteur à Roßleben
- Gustav Nebe (1835–1919), théologien évangélique
- Wilhelm Zopf (1846–1909), botaniste
- Fritz Hofmann, (1871–1927), athlète
- Hugo Launicke, (1909–1975), résistant communiste au nazisme
- Werner Heine (né en 1935), joueur de football
- Hans Meyer (né en 1942), joueur et entraîneur de football
- Bottendorf
- Richard Hüttig (1908–1934), militant communiste, exécuté à la prison de Plötzensee
- Johannes Steinhoff (1913–1994), pilote de chasse de la Seconde Guerre mondiale, général après la guerre, président du comité militaire de l'OTAN (1971–1974)
Notes et références
- Thüringer Verband der Verfolgten des Naziregimes – Bund der Antifaschisten und Studienkreis deutscher Widerstand 1933–1945 (Éditeurs): Heimatgeschichtlicher Wegweiser zu Stätten des Widerstandes und der Verfolgung 1933–1945, Série : Heimatgeschichtliche Wegweiser VoL.8 Thüringen, Erfurt 2003, p. 278, (ISBN 3-88864-343-0).
- (de) « §15 », Gesetz- und Verordnungsblatt für den Freistaat Thüringen, no 14, (lire en ligne)
- (de) Binder., « Rebs, Christian Gottlob », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 27, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 489 f
Source de la traduction
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Roßleben » (voir la liste des auteurs).
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