Roberto Marcelino Ortiz
Jaime Gerardo Roberto Marcelino María Ortiz Lizardi (né le – mort le ) a été Président de l'Argentine du au .
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Président de l'Argentine | |
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Député |
Naissance | |
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Décès |
(à 55 ans) Buenos Aires |
Nom dans la langue maternelle |
Roberto María Ortiz |
Nom de naissance |
Jaime Gerardo Roberto Marcelino María Ortiz Lizardi |
Nationalité | |
Formation |
Université de Buenos Aires Instituto Libre de Segunda Enseñanza (en) |
Activités |
Partis politiques | |
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Distinctions |
Biographie
Roberto Marcelino Ortiz naquit à Buenos Aires. Il étudia à l'Université de Buenos Aires, et participa à la révolution ratée de 1905. Il termina ses études de droit en 1909. Il devint actif au sein du parti de l'Unión Cívica Radical et fut élu député au Congrès national argentin en 1920. Il fut nommé ministre des travaux publics du président Alvear de 1925 à 1928. Il soutint le coup d'État militaire de 1930 et fut ministre du Trésor de 1935 à 1937 sous le mandat du président Agustín Pedro Justo.
Il fut candidat officiel du gouvernement aux élections présidentielles de 1937 qu'il gagna. Mais l'opposition l'accusa de fraude électorale, alors que les irrégularités étaient largement répandues. Ortiz ne nia jamais ces accusations, mais dès qu'il entra en fonction, il essaya de rendre la politique argentine plus propre et plus transparente, avec l'aide de son ministre de l'intérieur, Diógenes Taboada. Il décréta ainsi l'intervention fédérale dans la province de Buenos Aires, à la suite des fraudes massives organisées par le gouverneur sortant, Manuel Fresco (extrême-droite).
Il fut président du pays à la difficile époque du début de la Seconde Guerre mondiale. Quoiqu'il fût pro-alliés, il ne déclara pas la guerre aux puissances de l'axe, à cause de l'opposition au sein de l'armée fortement fascisante.
Mais son diabète, auquel il avait prêté peu attention, malgré les mises en garde de ses médecins, provoqua une cécité totale et une détérioration de son organisme qui l'obligea à abandonner ses fonctions. Dans un premier temps son vice-président Ramón Castillo fut président faisant fonction. Puis il renonça totalement à sa charge le . Il mourut peu après du diabète à un stade avancé.
Son vice-président Ramón Castillo lui succéda donc. Ce dernier ne partageait pas son zèle démocratique et annula ses réformes.
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