Rocío Márquez
Biographie
Dès l'âge de neuf ans, elle suit des cours de flamenco à la Peña Flamenca de Huelva et commence à se faire connaître. Elle confirme en 2008 au Festival del Cante de Las Minas, où elle remporte cinq récompenses, dont le prix de la Lámpara Minera[1],[2],[3].
En juillet 2010, elle donne son premier concert en France, au festival Les Suds à Arles, en lever de rideau de Diego El Cigala[4].
Son expression cristalline est éloignée de l’esthétique âpre et déchirée qui colle quelquefois au flamenco. Elle est appréciée également par son art de moduler le chant andalou[5].
En 2011 et 2012, elle participe à des spectacles consacrés au flamenco à l'époque de la République espagnole puis lors de la guerre civile[6]. En , elle se produit au fond d’un puits de charbon de la région de León, pour un concert en compagnie de huit mineurs en grève contre la fermeture du site, chantant a cappella. Elle fait partie des artistes espagnols ayant réagi contre la politique d’austérité menée par le gouvernement de Mariano Rajoy, contre les suppressions de subventions culturelles et contre le passage de la TVA sur les spectacles de 7 % à 21 %, précisant : « Le gouvernement actuel considère la culture comme un produit de luxe. Mais où va un pays privé de culture ? »[5].
Récompenses
- 2020 : Victoire du jazz dans la catégorie Album de musiques du monde pour Visto en el Jueves[7]
Discographie
Références
- (es) « La cantaora onubense Rocío Márquez se lleva la 'Lámpara minera' en el Cante de Las Minas », El Mundo, .
- « Rocío Márquez, le joyau du flamenco », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) Juan Cruz, « Rocío Márquez le pone voz a la guitarra de Habichuela », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le ).
- « Rocío Márquez, flamenco ensorcelé », sur Libération.fr, (consulté le ).
- « Rocío Márquez, caractère indélébile », sur Libération.fr, (consulté le ).
- Isabelle Jacq Gamboena, « Reportage sur le spectacle "Flamenco, République et guerre civile: témoignage" de Juan Vergillos samedi 24 novembre 2012, à la peña Flamenco en France, Paris ».
- Jazz Culture : Palmarès des Victoires du Jazz 2020, France Musique, 7 octobre 2020.
- (es) Elsa Fernández-Santos, « Rocío Márquez agita la tradición », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
- (es) « La cantaora Rocío Márquez crea un "Firmamento" nacido del alma », .
- (es) Amelia Castilla, « Rocío Márquez, la cantaora que quiere llevar el flamenco a la universidad », El País, (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )
- « Rocio Marquez & Fahmi Alqhai », sur Viavox production (consulté le ).
- Françoise Desgeorges (9 mai 2020), Portrait de Rocío Márquez, chanteuse espagnole de flamenco, Ocora Couleurs du monde, France Musique.
- Guillaume Schnee (3 fév 2020), "Visto en el Jueves" la mémoire flamenca de Rocío Márquez, FIP.
- « La pêche miraculeuse de la chanteuse andalouse Rocio Marquez », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le ).
Voir aussi
Liens externes
- Ressources relatives à la musique :
- Discogs
- (en) MusicBrainz
- (en) Muziekweb
- (en) Songkick
- (es) Mario Anta, « Rocío Márquez: "Para ganar en La Unión hay que escuchar mucho cante minero" », Radio Televisión Española, (lire en ligne).
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