Rodolphe Desrivières
Rodolphe Michel Trottier Beaubien Desrivières, né le à Lac des Deux Montagnes, auj. Deux-Montagnes et mort le à Montréal, est un patriote franco-canadien.
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Rodolphe Desrivières
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(à 34 ans) Montréal |
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Biographie
Commerçant, Rodolphe Desrivières prend part en 1837 à la fondation des « Fils de la liberté »[1]. Chef de section puis colonel de Thomas Storrow Brown lors des événements de 1837, il assiste à l'Assemblée de Saint-Charles. Il se réfugie à Boucherville mais est arrêté à Bedford puis condamné à l’exil aux Bermudes (1838)[2].
Après l’amnistie, il devient homme d’affaires à New York puis se réinstalle au Québec vers 1845[3].
Jules Verne le mentionne dans son roman Famille-Sans-Nom (partie 2, chapitre II)[4].
Notes et références
- Philippe Bernard, Amury Girod: un Suisse chez les Patriotes du Bas-Canada, 2001, p. 159
- Charles Auguste Maximilien Globensky, La rébellion de 1837 à Saint-Eustache, 1889, p. 100
- Aegidius Fauteux, Patriotes de 1837-1838, 1950, p. 212
- Alexandre Tarrieu, Dictionnaire des personnes citées par Jules Verne, vol. 1 : A-E, éditions Paganel, 2019, p. 259 (avec portait de Rodolphe Desrivières).
Bibliographie
- Laurent-Olivier David, Les patriotes de 1837-1838, 1884, p. 14
Liens externes
- Portail de l'Empire britannique • section Bas-Canada
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