Roger Grisey
Roger Grisey, né le à Besançon et mort le à Toulouse, est un résistant français, Compagnon de la Libération. Employé de l'industrie pétrolière ayant eu une expérience militaire, il décide de se rallier à la France libre en 1940 et participe aux combats de la seconde guerre mondiale en Afrique et en France au sein de la 2e division blindée
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Roger Grisey | |
Naissance | Besançon (Doubs) |
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Décès | Toulouse (Haute-Garonne) |
Origine | ![]() |
Allégeance | ![]() ![]() |
Arme | Infanterie |
Grade | ![]() |
Années de service | 1939 – 1945 |
Conflits | Campagne du Maroc Seconde Guerre mondiale |
Distinctions | Chevalier de la Légion d'honneur Compagnon de la Libération Croix de guerre 1939-1945 |
Biographie
Jeunesse et engagement
Fils d'un mécanicien de la compagnie PLM, Roger Grisey naît le 15 novembre 1907 à Besançon[1]. Après son certificat d'études, il part pour Nantes où il étudie à l'école nationale professionnelle Livet[2]. En 1927, il décide de s'engager dans l'armée pour deux ans et participe à la campagne du Maroc. De retour à la vie civile, il travaille à la Standard française des pétroles comme chef de secteur[3],[4].
Seconde Guerre mondiale
Lors de la mobilisation de 1939, il est affecté dans le génie avec le grade de caporal-chef et participe à la bataille de France l'année suivante[3]. Le 17 mai 1940, dans le massif des Ardennes, il est blessé au bras droit par un éclat d'obus[2]. Hospitalisé à Dax puis à Argenton-sur-Creuse, il doit être amputé de deux phalanges[2]. Démobilisé, il se retire à Paris mais ne supporte pas l'occupation allemande[3]. Le 24 octobre 1940, il comparaît devant un tribunal militaire allemand pour s'être battu avec un officier de la wehrmacht sur la place de la gare Saint-Lazare[1]. Relaché, il décide de se rallier à la France libre et parvient à se rendre à Gibraltar le 16 avril 1941[3].
Engagé dans les forces françaises libres, il est envoyé en Afrique-Équatoriale française et affecté à la colonne Leclerc, future 2e DB, dont il intègre la 1re compagnie de découverte et de combat (RTST)[1]. Il participe avec son unité à la guerre du désert en Libye puis à la campagne de Tunisie[1]. Promu sergent et muté au régiment de marche du Tchad (RMT), il débarque en Normandie en août 1944 avec la 2e DB puis, après la bataille de Normandie, participe à la libération de Paris[3]. Suivant l'avancée de la division, il prend part à la bataille des Vosges au cours de laquelle il est à nouveau blessé par un éclat d'obus, cette fois à la cuisse droite[1]. Remis sur pied, il avance jusqu'en Allemagne où il termine la guerre au sein de la compagnie automobile du RMT avec le grade de lieutenant[1].
Après-Guerre
Après la guerre, Roger Grisey retrouve son emploi au sein de la Standard françaises des pétroles qui devient Esso en 1952[2],[4]. Nommé directeur, il exerce à La Rochelle puis à Quimper[3]. Il quitte ensuite la société et devient commerçant[2].
Roger Grisey meurt le 18 novembre 1976 à Toulouse[2]. Il est inhumé à Bayonne[2].
Décorations
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Chevalier de la Légion d'honneur | Compagnon de la Libération Par décret du 2 juin 1943 |
Croix de guerre 1939-1945 | ||||||
Médaille des blessés de guerre | Médaille coloniale Avec agrafes "Fezzan" et "Tunisie" |
Médaille commémorative des services volontaires dans la France libre | ||||||
Chevalier de l'ordre du Nichan Iftikhar (Tunisie) | ||||||||
Références
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, (ISBN 2-262-01606-2)
- « Biographie - Ordre National de la Libération »
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, (ISBN 2-356-39033-2)
- « Histoire de la société Esso », sur Esso France
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Christophe Notin, 1061 compagnons : Histoire des Compagnons de la Libération, Éditions Perrin, , 822 p. (ISBN 2-262-01606-2).
- Vladimir Trouplin, Dictionnaire des Compagnons de la Libération, Elytis, , 1230 p. (ISBN 2-356-39033-2).
- François Marcot, Dictionnaire historique de la résistance, Robert Laffont, (ISBN 2-221-09997-4).
Articles connexes
Liens externes
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