Roman Friedli

Né le 13 mars 1979 à Katmandou, alors que son père, ingénieur impliqué dans l’aide au développement, y travaille[1], Roman Friedli vit ses deux premières années au Népal[1], avant que sa famille ne déménage à Madagascar puis au Mozambique[1]. Il revient en Suisse à l’âge de sept ans et joue dans les équipes juniors du FC Bümpliz[1].

Il fait ses débuts en Ligue nationale A avec le Neuchâtel Xamax de Gilbert Gress en décembre 1996[2], club qu’il a rejoint cette année-là[1]. En 1997, il participe à l’Euro des moins de 18 ans avec l’équipe de Suisse[3]. Durant l’été 1998, il est prêté par le club neuchâtelois au Yverdon-Sport FC, qui joue alors en Ligue nationale B[4] et qui est entraîné par Lucien Favre, qui avait connu Friedli chez les juniors xamaxiens[5]. Avec le club vaudois, il fête la promotion en Ligue nationale A dès sa première saison.

En 2001, après la relégation du club vaudois, son contrat devient caduc et il quitte le Nord vaudois[6]. Il rejoint alors le FC Aarau, en Ligue nationale A[6]. Devenu un pion essentiel de la sélection suisse espoir de Bernard Challandes[6], il participe à tous les matchs de qualification à l’Euro espoirs 2002[6]. En 2002, il participe à la phase finale cet Euro espoir, le premier pour la Suisse[7]. Friedli et la Suisse voient leur course s’arrêter en demi-finale face à la France. Sa carrière d’international espoirs se termine par cette défaite; il compte au total vingt sélections avec les moins de 21 ans suisses[8].

L’année suivante, il quitte le club argovien pour s’engager avec le BSC Young Boys[9]. Après une première saison durant laquelle il est titulaire, il voit son temps de jeu se réduire à cause de l’arrivé de Yao Aziawonou et l’affirmation de Pirmin Schwegler[8], et, en janvier 2006, il est prêté par le club de la capitale à son voisin, le FC Thoune[10]. À la fin de son contrat avec Young Boys en juin 2006[8], Friedli s’engage avec les Thounois jusqu’en juin 2008[11].

En 2007, à la suite d’une affaire de sexe sur une mineure qui concernent plusieurs joueurs du FC Thoune, Friedli est entendu comme témoin[12]. Le 28 décembre 2007, Friedli reçoit sa lettre de licenciement, qui n’est même pas daté[12]. Il est accusé par les dirigeants bernois d’avoir transmis des informations à la presse[13] Il engage alors une action contre le club afin de faire valoir ses droits[12]. Un accord est trouvé en 2010[13].

À la suite de cette affaire de mœurs, Friedli reçoit une offre du FC Schaffhouse et fait des essais avec les Columbus Crew, dans la Major League Soccer[14]. Comme rien n’aboutit, il met un terme à sa carrière de joueur professionnel[14] et rejoint le FC Vully-Sport, en deuxième ligue fribourgeoise, au poste d’entraîneur-joueur[14]. Au début de la saison 2009-2010, il rejoint le FC Breitenrain, en première ligue (troisième division), dont il devient l’entraîneur-joueur dès le mois d’octobre 2009[15]. En 2011, il rejoint le FC Köniz, qui joue alors en deuxième ligue interrégionale. Le club compte alors plusieurs anciens joueurs de la Ligue nationale, comme Carlos Varela, Gabriel Urdaneta, Miguel Portillo[16], ou Jean-Michel Tchouga.

• Ressources relatives au sport :
  • FBref
  • FootballDatabase
  • (mul) Transfermarkt (joueurs)

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