Romanel-sur-Lausanne

Romanel-sur-Lausanne est une commune suisse du canton de Vaud, située dans le district de Lausanne. Elle est située entre Cheseaux, et Lausanne.

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Romanel-sur-Lausanne

Le temple de Romanel-sur-Lausanne.

Héraldique
Administration
Pays Suisse
Canton Vaud
District Lausanne
Communes limitrophes Lausanne, Le Mont-sur-Lausanne, Prilly, Jouxtens-Mézery
Syndic
Mandat
Claudia Perrin (Entente indépendante Romanel (EIR))
2021-2026
NPA 1032
No OFS 5592
Démographie
Gentilé Romanellois
Population
permanente
3 240 hab. (31 décembre 2020)
Densité 1 125 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 00″ nord, 6° 36′ 00″ est
Altitude 590 m
Superficie 2,88 km2
Divers
Langue Français
Localisation

Carte de la commune dans sa subdivision administrative.
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Romanel-sur-Lausanne
Géolocalisation sur la carte : Suisse
Romanel-sur-Lausanne
Géolocalisation sur la carte : canton de Vaud
Romanel-sur-Lausanne
Liens
Site web www.romanel-sur-lausanne.ch
Sources
Référence population suisse[1]
Référence superficie suisse[2]

    Toponymie

    Romanel est formé avec le nom de personne latin Romanus (que l'on trouve également en allemand sous la forme Ruman et qui a donné par exemple Romanshorn) et du suffixe diminutif -ellu, ou -ella. La forme composée Romanel-sur-Lausanne est une forme tardive qui sert à distinguer cette commune de Romanel-sur-Morges[3].

    Premières mentions : 1182, Romanel. — 1184, apud Romanes. — avant 1185, Romaneaus. — 1220, Petrus de Romanel[3].

    Héraldique

    De gueules à la fontaine d'argent, au chef du même. Ces armoiries ont été adoptées en 1930. Les émaux rappellent que ce territoire relevait autrefois de la seigneurie de Lausanne. La fontaine héraldique évoque les sources alcalines de Romanel, connues déjà anciennement, puis oubliées mais retrouvées en 1879 à proximité du village, et alors baptisées « Source Providence »[4].

    Population

    Gentilé et surnom

    Les habitants de la commune se nomment les Romanellois[5].

    Ils sont surnommés Lè Buya-tsa (en patois «ceux qui ébouillantent les chats» ou «les lessive-chats», une légende racontant qu'un chat se serait enfilé dans un tas de linge sale pour faire sa sieste et se serait retrouvé dans une marmite à être lavé)[6],[7].

    Géographie

    A 5 ½ km au nord-ouest de Lausanne sur la route reliant cette dernière à Echallens et à Yverdon, le village de Romanel est situé à l'extrémité sud du grand plateau du Jorat.
    Le centre du village se trouve à une altitude de 590 mètres et l'altitude moyenne du village est 628 mètres. Son territoire touche ceux du Mont-sur-Lausanne, de Lausanne (enclaves du Taulard et de Vernand), de Jouxtens-Mézery et de Prilly.
    Photo aérienne (1964).

    Patrimoine culturel

    Temple

    Une chapelle est attestée en 1373, sans doute dédiée à saint Vincent et alors dépendante de l'église de Saint-Laurent à Lausanne. L'édifice est reconstruit en 1717-1718 sur les plans de l'architecte lausannois Guillaume Delagrange[8]. Le temple devient une annexe de Cheseaux-sur-Lausanne en 1837, de Prilly en 1846, puis à nouveau de Cheseaux en 1849[9].

    Le bâtiment reçoit une nouvelle façade en 1866, est restauré à l'intérieur en 1929, et à l'extérieur en 1952 et 1972[8].

    Transports publics

    La commune de Romanel-sur-Lausanne est desservie par la ligne de train régionale du chemin de fer Lausanne-Échallens-Bercher (LEB) qui s'arrête à la gare de Romanel-sur-Lausanne.

    Économie

    La source La Providence a permis la fabrication par la marque Henniez de la limonade Romanette, sur place de 1938 à 1979, année où la marque a été vendue et la production délocalisée. La marque Romanette, inspirée du nom de Romanel-sur-Lausanne a cessé d'être fabriquée de 1990 à 2014, année où la production a repris ailleurs[10].

    Établissements scolaires

    Romanel dispose de 3 établissements scolaires : le collège des Esserpys, pour les 1re et 2e années HarmoS, le collège du Rosset, pour les 3e et 4e années, et le collège de Prazqueron, pour les années scolaires allant de la 1re HarmoS à la 6e année HarmoS.

    Notes et références

    1. « Bilan démographique selon le niveau géographique institutionnel », sur Office fédéral de la statistique (consulté le )
    2. « Portraits régionaux 2021: chiffres-clés de toutes les communes », sur Office fédéral de la Statistique (consulté le ).
    3. Florence Cattin (et al.), Dictionnaire toponymique des communes suisses, Neuchâtel, Frauenfeld, Lausanne, Centre de dialectologie, Université de Neuchâtel et Huber, , 1102 p. (ISBN 3-7193-1308-5), p. 753.
    4. Olivier Dessemontet et Louis F. Nicollier, Armorial des communes vaudoises, Lausanne, Spes, , 270 p., p. 100.
    5. « UCV - Annuaire - Romanel-sur-Lausanne », sur site de l'Union des communes vaudoises (consulté le )
    6. « Sobriquet » (consulté le )
    7. Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 129 p. (ISBN 2-88295-339-9), p. 74
    8. Marcel Grandjean, Les Temples vaudois. L'architecture réformée dans le Pays de Vaud, Lausanne, Bibliothèque historique vaudoise 89, , 667 p., p. 242.
    9. Eugène Mottaz, Dictionnaire historique, géographique et statistique du canton de Vaud : Jable-Yvorne, t. II, Genève, Slatkine, réimpression de l’édition de 1921, , 858 p. (ISBN 2-05-100460-9).
    10. « VD: Nestlé relance la Romanette », RTS, 17 février 2014 (voir en ligne)

    Bibliographie

    • (fr) Charles Roux, Noms et sobriquets des Vaudois, Yens-sur-Morges, Cabédita, , 127 p. (ISBN 978-2-88295-339-1)

      Liens externes

      • Portail du canton de Vaud
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