Romorantin (cépage)
Le Romorantin est un cépage blanc.
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Romorantin B | |
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Caractéristiques phénologiques | |
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Débourrement | À compléter |
Floraison | À compléter |
Véraison | À compléter |
Maturité | À compléter |
Caractéristiques culturales | |
Port | À compléter |
Vigueur | À compléter |
Fertilité | À compléter |
Taille et mode de conduite |
À compléter |
Productivité | À compléter |
Exigences culturales | |
Climatique | À compléter |
Pédologique | À compléter |
Potentiel œnologique | |
Potentiel alcoolique | À compléter |
Potentiel aromatique | À compléter |
Origine et répartition géographique
François Ier possédait à Romorantin une résidence. En 1518, il fit venir 80 000 plants en provenance de Bourgogne, que la légende désigne comme étant de ce cépage mais qui était plus vraisemblablement du Pinot noir[1].
En France (voir Viticulture en France), il est classé et recommandé dans toute la vallée de la Loire, mais en réalité, il n'est cultivé que sur 60 hectares en Loir-et-Cher où il fait partie de l'encépagement de l'AOC Cour-Cheverny. Il n'existe nulle part ailleurs d'une façon marquante, ni en France, ni dans le reste du monde.
En 1999, l'analyse génétique de 322 échantillons de vignes menée par des chercheurs de l'Université de Californie à Davis conclut que 16 cépages dont le Romorantin sont issus de croisements entre le Gouais blanc et le Pinot[2].
Aptitudes culturales
La maturité est de première époque : 0 - 3 jours après le chasselas.
Potentiel technologique
Les grappes et les baies du Romorantin sont petites à moyennes. La grappe est cylindrique et ailée. Le cépage est de bonne vigueur mais la production est irrégulière. Il est assez sensible à la pourriture grise.
Il peut donner un vin blanc très rond, pouvant souvent être récolté tardivement, avec des arômes de fleurs blanches, de miel, et légèrement de pruneaux.
Synonymes
Le Romorantin est connu sous les noms de bury, dameri, daneri, dannery, framboise, gros blanc de Ville-Franche, gros plant, lyonnaise blanche, maclon, petit dannezy, petit maconnais, plant de Brézé, raisin de Grave, ramorantin.
Articles connexes
Notes
- « 39. « quatre vingt milliers de complans de Beaune » à Romorantin en 1518 », Cépages de Loire, (lire en ligne, consulté le ).
- http://lubbockonline.com/stories/090399/agr_0903990132.shtml#.V53QNN8Y5UQ
Bibliographie
- Pierre Galet, Dictionnaire encyclopédique des cépages Hachette Livre, 1. édition 2000 (ISBN 2-0123633-18).
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