Rosier des champs
Rosa arvensis
Rosa arvensis
Rosier des champs
Règne | Plantae |
---|---|
Sous-règne | Tracheobionta |
Division | Magnoliophyta |
Classe | Magnoliopsida |
Sous-classe | Rosidae |
Ordre | Rosales |
Famille | Rosaceae |
Genre | Rosa |
Ordre | Rosales |
---|---|
Famille | Rosaceae |
Le rosier des champs, rosier rampant ou églantier des champs (Rosa arvensis)[1] est une espèce de rosiers appartenant à la section des Synstylae. C'est un arbuste à feuilles caduques et à floraison non remontante. Il pousse dans les bois et les haies notamment en Europe occidentale et en Turquie.
Description
Source : Baseflor 2004[2].
- Tiges couvertes d'aiguillons recourbés en crochets, pourpres la première année, feuillues d'un vert mat ensuite, qui traînent au sol et marcottent (s'enracinent).
- Organes reproducteurs
- Couleur dominante des fleurs : blanc ivoire
- Période de floraison : juin-août
- Inflorescence : corymbe
- Sexualité : hermaphrodite
- Ordre de maturation : homogame
- Pollinisation : entomogame, autogame
- Graine
- Fruit : akène ovoïde, rouge clair
- Dissémination : endozoochore
- Habitat et répartition
- Habitat type : fourrés arbustifs médioeuropéens, planitiaires-montagnards, méso à eutrophiles
- Aire de répartition : européen. Cultivé officiellement depuis 1750, peut-être depuis beaucoup plus longtemps.
Hybrides
Il y en a eu jusqu'à environ 50 variétés qui ont presque toutes disparu. Il en reste trois, tous très vigoureux :
- 'Splendens', ou 'Myrrh-Scented Rose', ou 'Ayrshire Splendens' qui, palissé, monte à 5 mètres, aux fleurs en coupe d'un blanc ivoire bordé de carmin, remarquables par leur odeur de myrrhe, découverte en 1776 dans un jardin près d'Ayr.
- 'Venusta pendula', blanc, sans odeur,
- Rosa arvensis ayrshirea une forme semi-double qui aurait disparu
- 'Bennet's Seedling' (Rosa thoresbyana) aux gros bouquets de fleurs semi-doubles roses au parfum de myrrhe[3].
Culture
Les fleurs en bouquets sont blanches, parfumées et nombreuses. Ce rosier supporte la mi-ombre. On ne doit pas le tailler car les branches mortes servent de tuteur aux nouvelles tiges[4].
Notes
- « Rosa arvensis Huds. », sur tela-botanica.org (consulté le ).
- Julve, Ph., 1998 ff. - Baseflor. Index botanique, écologique et chorologique de la flore de France. Version : 23 avril 2004.
- Charlotte Testu, Les Roses anciennes, La maison rustique, Flammarion, (ISBN 2-7066-0139-6)
- Marie-Thérèse Haudebourg, Roses Jardins, 1995-1998, Hachette, p. 241
Voir aussi
Articles connexes
Références externes
- (fr) Référence Tela Botanica (France métro) : Rosa arvensis
- (fr) Référence INPN : Rosa arvensis Huds., 1762
- Site : flore région de Besançon (fr)
- Portail des roses et rosiers
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.