Rue de Tocqueville
La rue de Tocqueville est une voie située dans le quartier de la Plaine-de-Monceaux et le quartier des Batignolles du 17e arrondissement de Paris.
17e arrt Rue de Tocqueville
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Situation | |||
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Arrondissement | 17e | ||
Quartier | Plaine-de-Monceaux Batignolles |
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Début | 12, avenue de Villiers | ||
Fin | Boulevard Berthier et 204, boulevard Malesherbes, prolongée par l'avenue de la Porte-d'Asnières | ||
Morphologie | |||
Longueur | 1 160 m | ||
Largeur | 15 m | ||
Historique | |||
Création | XVIIe siècle et 1840 | ||
Dénomination | |||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9311 | ||
DGI | 9330 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 1 160 mètres, la rue débute au 12, avenue de Villiers et finit boulevard Berthier et 204, boulevard Malesherbes.
Elle est desservie par les lignes à la station Villiers, ainsi qu'à proximité par les lignes de bus RATP 30 53.
Historique
Cette voie de l'ancienne commune des Batignolles est une ancienne section, dans la partie située au-delà de la place de Lévis, de la route de Paris à Argenteuil qui est tracée sur le plan de Jouvin de Rochefort de 1672.
Elle est formée en tant que rue par ordonnance du , entre l'avenue de Villiers et la rue Cardinet, sous le nom de « rue d'Asnières », en absorbant une partie de la rue du Bac-d'Asnières comprise entre les rues Léon-Cosnard et de Lévis. La partie située au-delà de la rue Cardinet, appelée « chemin » puis « route d'Asnières », partie de la route départementale no 33, prend également le nom de « rue d'Asnières ».
L'ensemble est inclus dans la voirie parisienne par décret du avant de prendre la dénomination « rue de Tocqueville » par décret du .
Au-delà du boulevard des Maréchaux, cette voie prend le nom d'avenue de la Porte-d'Asnières, puis, sur le territoire de Clichy, celui de route d'Asnières.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Église Saint-Charles-de-Monceau.
- No 30 : ancien hôtel particulier du parfumeur Guerlain, de style éclectique, construit par l’architecte Paul Selmersheim [2] ; l'année de sa construction est indiquée en façade : ANNO 1880.
- No 34 : immeuble de rapport de 1897 signé en façade par l'architecte Léon Benouville ; l’auteur et comédien Maxime Fabert (1898-1978) a vécu à cette adresse de 1937 à 1977, comme le signale une plaque en façade.
- No 36 : immeuble construit par l'architecte Charles Plumet en 1897[3].
- Nos 41 bis-43 : site de Sorbonne Université (Centre universitaire Malesherbes).
- No 45 : ancien immeuble Art déco des Procédés Dorel, façade classée, aujourd'hui immeuble de bureaux. Architecte : Frédéric Bertrand (1869-1956).
- No 49 : site de l’école HEC de 1881 à 1964 (avec une autre entrée 108 boulevard Malesherbes), avant que celle-ci ne déménage sur le campus de Jouy-en-Josas.
- No 52 : immeuble édifié en 1899 par l'architecte H. Letourneur[4].
- No 67 : immeuble de 1913 dû à Henri Preslier (1878-1934). Il y a neuf fenêtres par étage et dans la cour un immeuble à deux escaliers.
- No 120 : square de Tocqueville.
- No 127 : siège de l'ambassade de Maurice.
- No 22.
- No 30 (ou 19, rue Legendre).
- Ancien hôtel particulier du parfumeur Guerlain situé à l'angle des rues Legendre et de Tocqueville.
- Hôtel particulier au no 32.
- No 34.
- No 45.
- Porche du no 55.
Bâtiment détruit
- Château de Monceau (Paris)
- La rue franchit en surplomb l'ancienne ligne de Pont-Cardinet à Auteuil-Boulogne.
- La ligne de Pont-Cardinet à Auteuil-Boulogne vue depuis la rue.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 560.
- Protections patrimoniales, 17e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 223 à 432.
- « 36, rue de Tocqueville », sur pss-archi.eu.
- « 52, rue de Tocqueville », sur pss-archi.eu.