Route mandarine
La route mandarine est une route percée au XIXe siècle, sous l'empereur Gia Long[1], et qui relie le Sud du Viêt Nam (Cà Mau, dans le delta du Mékong) à la région de Lang Son, au nord, près de la frontière chinoise (poste de Ðồng Ðan)[2]. Elle est appelée route mandarine, car elle permettait autrefois aux mandarins et haut-fonctionnaires annamites de parcourir le pays[1],[2]. Ses 1 730 kilomètres[2] relient Hanoï aux villes principales du pays : Hué (ancienne capitale impériale), Danang, Nhatrang et Saïgon[1]. Son itinéraire est aujourd'hui en partie repris par la route nationale 1.
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Dans la littérature
Cette route se trouve au cœur du roman de Roland Dorgelès Sur la route mandarine (1925).
Notes et références
- « La Route mandarine », sur azurever.com.
- « La Route mandarine », sur Viet Nam mon pays natal.fr.
Bibliographie
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