Royal Edward

Le Royal Edward est un paquebot britannique. Mis en service sous le nom de Cairo en 1908, il dessert la ligne Marseille-Alexandrie avec son sister-ship l’Heliopolis. Mais, la compagnie de navire qui dessert cette ligne n'est pas rentable et Cairo et son sister-ship Heliopolis furent vendus en 1909[1]. Ainsi, en 1910, les deux navires sont cédés à la Canadian Northern Steamship Company et deviennent le Royal Edward et le Royal George.

Royal Edward

Le Royal Edward entre 1910 et 1914
Autres noms Cairo (1908 - 1910)
Type Paquebot
Histoire
Chantier naval Fairfield Shipbuilding and Engineering Company, Govan, Écosse
Lancement
Mise en service
Statut Torpillé le
Équipage
Équipage 220
Caractéristiques techniques
Longueur 160,3 m
Maître-bau 18,4 m
Tonnage 11 117 tjb
Propulsion Turbines à vapeur alimentant 3 hélices
Vitesse 19 nœuds
Caractéristiques commerciales
Passagers 1 100
Carrière
Armateur Egyptian Mail Steamship Company (1908 - 1910)
Canadian Northern Steamship Company (1910 - 1915)
Pavillon Royaume-Uni (1907-1910)
Canada (1910-1915)
Localisation
Coordonnées 36° 19′ nord, 25° 31′ est
Géolocalisation sur la carte : mer Égée
Royal Edward

Sous ce nom, le navire dessert Avonmouth et Montréal. C'est dans ces conditions qu'en , il entre en collision avec un iceberg, remarqué alors qu'il ne se trouve qu'à trois cents mètres de la proue du navire. Son commandant a en effet pris la décision de ne pas chercher à l'éviter et de se contenter de ralentir pour le percuter de face, sauvant le navire dont seuls les compartiments avant sont inondés. Il s'est en effet souvenu de l'erreur commise par le premier officier du Titanic Murdoch, qui avait été fatale au paquebot[2],[3]. La commission d'enquête qui avait suivi le drame avait conclu qu'une collision frontale d'un navire comportant des cloisons étanches avec un iceberg était préférable à un choc latéral[3],[2].

Le Royal Edward est ensuite transformé en transport de troupes durant la Première Guerre mondiale. Le , il est torpillé au large de l’îlot de Kandelioussa (de) (au sud-ouest de Nísyros dans le Dodécanèse) par l'UB-14 (en) sur ordre de l'Oberleutnant zur See Heino von Heimburg. Le nombre de personnes mortes durant le naufrage est incertain, les sources divergeant fortement : 132[4], 864[5], 935[6], 1 386[7] ou 1 865[8].

Galerie


Références

  1. (en) James Wises et Scott Baron, Soldiers Lost at Sea: A Chronicle of Troopship Disasters, Annapolis, Naval Institute Press, (ISBN 978-1-59114-966-8), p. 75
  2. Marc Fourny, « Titanic : le naufrage aurait pu être évité », Le Point, (consulté le )
  3. (en) https://www.encyclopedia-titanica.org/contributor/senan-molony, « 1914: Murdoch Saves Liner From Iceberg », sur Encyclopedia Titanica, (consulté le )
  4. (en) A. J. Tennent, British Merchant Ships Sunk by U-boats in World War One, Penzance, Periscope Publishing Ltd., , 2e éd. (1re éd. 1990), 258 p. (ISBN 1904381367 et 9781904381365, lire en ligne), p. 37
  5. (en) « Deaths. », The Times,
  6. (en) James E. Wise (en) et Scott Baron, Soldiers Lost at Sea: A Chronicle of Troopship Disasters, Naval Institute Press, , 280 p. (ISBN 1591149665 et 9781591149668), p. 77
  7. (en) Robert Hendrickson, The Ocean Almanac, Garden City, Doubleday, (ISBN 978-0-385-14077-5, OCLC 8532256), p. 270
  8. (en) Martin Gilbert, A History of the Twentieth Century, vol. 1 : A History of the Twentieth Century: 1900-1933, New York, HarperCollins, , 927 p. (ISBN 0002158671 et 9780002158671), p. 387

Voir aussi

Article connexe

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