Rue Bertin-Poirée
La rue Bertin-Poirée est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
1er arrt Rue Bertin-Poirée
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Saint-Germain-l'Auxerrois | ||
Début | 12, quai de la Mégisserie | ||
Fin | 63, rue de Rivoli | ||
Morphologie | |||
Longueur | 156 m | ||
Largeur | 10 à 13,80 m | ||
Historique | |||
Ancien nom | Rue Bertin-Porée | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0924 | ||
DGI | 0920 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Actuellement, la rue commence au 12, quai de la Mégisserie et finit au 63, rue de Rivoli.
Origine du nom
Elle doit son nom à un particulier nommé « Bertin Poirée » qui y demeurait au début du XIIIe siècle.
Historique
La rue Bertin-Poirée existait déjà au XIIIe siècle[1]. Cette rue reliait autrefois la rue Saint-Germain-l'Auxerrois à la rue des Bourdonnais[1]. Elle formait une limite du fief de Popin[2]. Elle tient son nom de Bertin Porée, un habitant qui demeurait dans cette rue en 1240[1]. Le nom de la rue a ensuite évolué et est devenu « Bertin-Poirée » vers 1493[1].
Cette voie est citée dans Le Dit des rues de Paris, de Guillot de Paris, sous la forme « rue Bertin-Porée ».
Elle est citée sous le nom de « rue Berthin Poirée » dans un manuscrit de 1636. Le siège de la Banque Royale, ancêtre de la Loterie nationale, a été installé en 1660 au numéro 15 de la rue Bertin-Poirée[1].
Au XIXe siècle :
- la rue est amputée de sa partie nord comprise entre la rue des Deux-Boules et la rue Béthizy et rejoint alors la rue de Rivoli nouvellement créée[1] ;
- la rue est prolongée au sud jusqu'au quai de la Mégisserie en intégrant l'ancienne place Bertin-Poirée, elle-même formée par la démolition d'un îlot de maisons séparant la ruelle des Quenouilles de la rue des Fuseaux[2].
La rue des Quenouilles avait porté successivement les noms de « rue Simon-de-Lille » au XIVe siècle, « rue Jean-de-Lille » puis « rue Sac-Épée » au XVe siècle, « rue de la Quenouille » et « ruelle des Trois-Quenouilles » au XVIe siècle[2],[3]. La rue des Fuseaux portait déjà ce nom en 1372[4] et prit au XVe siècle le nom d'un de ses habitants, Jean Dumesnil[2],[4].
En 1817, cette rue commençait aux nos 52 et 54, rue Saint-Germain-l'Auxerrois et finissait au 20, rue Thibault-aux-Dés et au 2, rue des Bourdonnais[5],[6].
Les numéros de la rue étaient noirs[5]. Le côté impair, dont le dernier numéro était le no 15 était situé dans le quartier du Louvre tandis que le côté pair, dont le dernier numéro était le no 24 était situé dans le quartier Saint-Honoré.
Références
- Baurit et Hillairet 1955, « Rue Bertin-Poirée », p. 173-175.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 189.
- Baurit et Hillairet 1955, « Rue des Quenouilles », p. 252.
- Baurit et Hillairet 1955, « Rue des Fuseaux », p. 244-255.
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
- Cadastre de Paris par îlot (1810-1836), plan 13e quartier « Saint-Honoré », 14e quartier « Louvre », îlot no 1, F/31/79/24, îlot no 4, F/31/80/24, îlot no 5, F/31/80/25, îlot no 7, F/31/80/27.
Bibliographie
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117).
- Maurice Baurit et Jacques Hillairet, Saint-Germain-l'Auxerrois : église collégiale royale et paroissiale. L'église. La paroisse. Le quartier, Paris, Éditions de Minuit, .
- Jean de La Tynna, Dictionnaire topographique, étymologique et historique des rues de Paris, 1817.
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