Rue Caisserie

La rue Caisserie est une voie marseillaise située dans le 2e arrondissement de Marseille. Elle va de la place Daviel à la place de Lenche.

Rue Caisserie

Le bâtiment des numéros 13 et 15 de la rue Caisserie, où se situe le passage en escalier entre cette dernière et la place Jules-Verne.
Situation
Coordonnées 43° 17′ 50″ nord, 5° 22′ 07″ est
Arrondissement 2e
Quartier Hôtel-de-Ville
Tenant Place Daviel
Rue de la Prison
Aboutissant Place de Lenche
Morphologie
Type rue
Longueur 835 m
Largeur 12 m
Transport
Bus
Histoire
Anciens noms Rue des Mariet
Rue Bernard-de-Caille
Lieux d'intérêt Maison du Bel-Âge du Panier
Géolocalisation sur la carte : Marseille

Dénomination

La rue doit son nom aux caisseries qui s’y trouvaient sous l’Ancien Régime. Elle s’appelait auparavant « rue Bernard-de-Caille » puis « rue des Mariet » du nom de ses propriétaires successifs[1].

Description générale

Elle se situe au nord du quartier de l’Hôtel-de-Ville au nord du Vieux-Port, relié à la rue par un escalier situé sous un bâtiment, et marque la limite sud du Panier (accessible par la montée des Accoules et par la rue Beauregard) en longeant ce quartier et en prolongeant la Grand-Rue au-delà des places Villeneuve-Bargemon et du Mazeau. Elle croise l’avenue de Saint-Jean qui conduit au fort éponyme et se termine sur la place de Lenche, où son axe est prolongé par la rue Saint-Laurent et l’esplanade de la Tourette.

Historique

C’est historiquement, avec la Grand-Rue, la voie la plus ancienne de Marseille. Jusqu’à l’attaque du côté impair de la voie par les troupes allemandes en février 1943 durant la rafle de Marseille et sa reconstruction, la voie était beaucoup plus étroite.

Au numéro 20, à l’emplacement de la chapelle des Pénitents Bleus de Notre-Dame de la Pitié, œuvre fondée en 1506, installée en ce lieu, au début du XIXe siècle, dans une partie des anciens locaux des Augustines. Cette chapelle, après avoir servi d'entrepôt devient, au début des années 1920, salle de cinéma Populaire-Cinéma puis Massilia. Détruite après la Libération, avec d’autres maisons, pour laisser place à l’immeuble portant les numéros 16 à 26.

Au numéro 38 se trouvait l’ancien Hôtel Salomon construit à la fin du XVIe siècle par Pierre et André Roubaud et Jean Parat pour le compte de Germain Salomon, avocat-docteur en droit, à qui est accordé, par la délibération du 24 avril 1578, une prise d'un doigt d'eau[Quoi ?] en reconnaissance des services rendus. Dans la cour, la fontaine témoigne de cet avantage.

Au numéro 54 se trouvait le Bureau de l’Aide Sociale, dans les anciens locaux de l’Œuvre de Notre-Dame de la Miséricorde, créée en 1578.

A l'extrémité de la rue, avant la place de Lenche, se trouvait la fontaine-lavoir Saint-Lazare (une sculpture représentant le supplice de ce dernier). Elle est détruite dans les années 1930, pour des raisons de voirie[1]. Après les bombardements, la rue est élargie puis reconstruite entre 1947 et 1953 par Fernand Pouillon, en collaboration avec André Lecomte, André Devin et Auguste Perret.

Elle est classée dans la voirie de Marseille le 14 décembre 1977[1].

Dans la rue

  • Au numéro 16 se trouve actuellement la maison du Bel-Âge du Panier.

Bibliographie

  • André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961.
  • Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).

Références

  1. Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille : Nouvelle édition, corrigée et augmentée de 400 noms de voies nouvelles, Éditions Jeanne Laffitte, (ISBN 9782862765259), p. 94
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