Rue Chanez

La rue Chanez est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Chanez

Rue Chanez vue depuis la rue Molitor.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
Début 77, rue d'Auteuil
Fin 50, rue Molitor et 110, boulevard Exelmans
Morphologie
Longueur 270 m
Largeur 12 m
Historique
Création 1868
Ancien nom Avenue de l'Alma
Géocodification
Ville de Paris 1745
DGI 1741
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris

Situation et accès

Longue de 270 mètres, elle commence au 77, rue d'Auteuil et finit au 50, rue Molitor et au 110, boulevard Exelmans.

Le quartier est desservi par les lignes à la station Michel-Ange - Molitor, ainsi que par les lignes de bus RATP 5288.

Origine du nom

Elle est nommée en l'honneur du général de brigade et baron Jean-Baptiste Victor Chanez (1746-1825).

Historique

L'établissement de cette voie a été imposé aux acquéreurs des terrains provenant du bois de Boulogne sous le nom d'« avenue de l'Alma ».

Détachée de cette avenue, elle prend sa dénomination actuelle par un décret du  :

Décret du

« Napoléon, etc.,

sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État au département de l'Intérieur,
vu l'ordonnance du 10 juillet 1816 ;
vu les propositions de M. le préfet de la Seine ;
avons décrété et décrétons ce qui suit :
Article 12. — Les voies ci-après indiquées du 15e arrondissement prendront les dénominations suivantes :
rue Christine prendra le nom de rue Léonard-de-Vinci ;
rue Neuve-de-la-Pelouse prendra le nom de rue d'Obligado ;
rue de la Pelouse prendra le nom de rue de Saïgon ;
rue du Chemin-de-la-Croix prendra le nom de rue Eugène-Delacroix ;
avenue de l'Alma prendra le nom de rue Chanez ;
etc.
Article 17. — Notre ministre secrétaire d'État au département de l'Intérieur est chargé de l'exécution du présent décret.
Fait au palais de Fontainebleau, le 10 août 1868[1]. »

La rue est numérotée par un arrêté du et est classée dans la voirie parisienne par un arrêté du .

Le samedi , une bombe artisanale constituée de 4 bonbonnes de gaz et de 40 litres d'essence est retrouvée sous le porche du 31 de la rue, avec un dispositif de mise à feu n'ayant fort heureusement pas fonctionné. Alerté par du bruit, un habitant de l'immeuble découvre le dispositif vers 4 h 30 du matin et prévient la police. Les enquêteurs n'identifient, dans un premier temps, aucune cible potentielle[2]. À 17 h, ce même , un match du Paris Saint-Germain se déroule normalement à 800 mètres de là[3]. Les 5 suspects, dont un fiché pour radicalisation islamiste sont décrits comme « murés dans le silence ». Six mois plus tard, aucune cible n'est identifiée[4]. Le principal suspect, Aymen Balbali, est incarcéré à Fresnes[5].

Références

  1. MM. Alphand, A. Deville et Hochereau, Recueil des lettres patentes, ordonnances royales, décrets et arrêtés préfectoraux concernant les voies publiques.
  2. Stéphane Sellami, « Paris : plusieurs interpellations après la découverte de bonbonnes de gaz », Le Point, 2 octobre 2017, www.lepoint.fr.
  3. Itinéraire Google Maps, consulté le 3 octobre 2017.
  4. « Nuit de folie : 4 bonbonnes, 2 terroristes et le héros insomniaque qui a évité le pire », Vanity Fair, 21 mars 2018 (accès payant), cité par Michaël Bloch, « Yann Clarenc, le héros insomniaque qui a évité un carnage terroriste dans Paris », Le Journal du dimanche (accès libre).
  5. Lucie Valais, « En prison pour terrorisme, un détenu communiquait sur Facebook depuis sa cellule », sur www.rtl.fr, (consulté le ).

Voir aussi

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