Rue Flandres-Dunkerque-40
La rue Flandres-Dunkerque-40 est une voie du centre-ville de Nantes, en France.
Rue Flandres-Dunkerque-40 | ||||
Rue Flandres-Dunkerque-40 vue du quai de la Fosse | ||||
Situation | ||||
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Coordonnées | 47° 12′ 39″ nord, 1° 33′ 57″ ouest | |||
Pays | France | |||
Région | Pays de la Loire | |||
Ville | Nantes | |||
Quartier(s) | Centre-ville | |||
Début | Quai de la Fosse | |||
Fin | Rue Voltaire | |||
Morphologie | ||||
Type | Rue | |||
Forme | Rectiligne | |||
Histoire | ||||
Création | Début XIXe siècle | |||
Anciens noms | Rue Flandres | |||
Géolocalisation sur la carte : Nantes
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
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Description
La rue Flandres-Dunkerque-40, qui relie le quai de la Fosse à la rue Voltaire, est rectiligne, bitumée et ouverte à la circulation automobile. Elle rencontre les rues Montaudouine, Maurice-Sibille, du Bâtonnier-Guinaudeau, d'Alger et de Bréa.
Dénomination
La voie, qui a d'abord porté le nom de « rue de Flandres »[1], est rebaptisée « rue Flandres-Dunkerque-40 » pour commémorer la bataille de Dunkerque qui s'est déroulée du au [2].
Historique
Le percement de la rue est projeté à la fin du XVIIIe siècle, entamé au début du XIXe siècle et achevé en 1840[1].
En 1827, une école d'hydrographie, couplée à un observatoire astronomique de la Marine, est construite au no 18 de la rue, qui est choisie pour être un des lieux les plus élevés de la ville. La préparation de cette installation accélère les travaux d'aménagement de la voie en 1826[3].
Cette école ferme en 1887. En 1893, la première bourse du travail de Nantes s'y installe. En 1913, c'est un cinéma (l'Omnia Dobrée[4]) qui s'installe à cette adresse, avant que la Caisse d'épargne ne rachète le bâtiment à la fin du XXe siècle[5].
En 1946, les travaux d'aménagement du tunnel ferroviaire de Chantenay, qui croise la rue au niveau de la jonction avec les rues de Bréa et d'Alger, sont entamés. Cette partie est souterraine, et achevée en 1950[6].
Références
- Pied 1906, p. 121.
- Pajot 2010, p. 175.
- Sauzereau 2000, p. 45.
- Site Nantes Patrimonia, « Cinéma le Concorde », sur patrimonia.nantes.fr (consulté le )
- Sauzereau 2000, p. 104.
- Renault 2012, p. 23-24.
Voir aussi
Bibliographie
- Stéphane Pajot, Nantes histoire de rues, Les Sables d'Olonne, d'Orbestier, , 215 p. (ISBN 978-2-84238-126-4).
- Édouard Pied, Notices sur les rues de Nantes, A. Dugas, , 331 p., p. 121.
- Jean-Louis Renault, Le tunnel ferroviaire de Chantenay. Un point noir au cœur de Nantes., Nantes, Groupement d'analyse et d'étude de Loire-Atlantique, , 144 p. (lire en ligne).
- Olivier Sauzereau (préf. Jacques Gapaillard), Nantes au temps des observatoires, Nantes, Coiffard éditions, , 120 p. (ISBN 2-910366-29-4).
Articles connexes
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