Rue Henriette-Achiary
La rue Henriette-Achiary (en occitan : carrièra Henriette Achiary) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Elle forme la limite entre les quartiers Guilheméry et du Château de l'Hers, dans le secteur 4 - Est.
Pour les articles homonymes, voir Achiary.
Rue Henriette-Achiary
(oc) Carrièra Henriette Achiary | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 35′ 58″ nord, 1° 28′ 28″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Département | Haute-Garonne |
Métropole | Toulouse Métropole |
Ville | Toulouse |
Secteur(s) | 4 - Est |
Quartier(s) | Guilheméry • Château de l'Hers |
Début | no 111 avenue Raymond-Naves |
Fin | no 48 avenue de Castres |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 338 m |
Largeur | 8 m |
Histoire | |
Création | 1926 |
Anciens noms | Rue Boulay (1926-1947) |
Nom actuel | 12 avril 1947 |
Notice | |
Archives | 315550028852 |
Situation et accès
Voies rencontrées
La rue Henriette-Achiary rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
- Avenue Raymond-Naves
- Rue Louis-Dhers (g)
- Rue Moquin-Tandon (d)
- Avenue de Castres
Origine du nom
Lors de la création du lotissement Boulay, en 1925, la rue en prit naturellement le nom[1]. Par décision du conseil municipal du 12 avril 1947, la rue porte désormais le nom de la résistante Henriette Achiary (1888-1945). Née en 1888 à Saïgon (Indochine), elle rencontra son époux, Léon Achiary (1884-1973), à Alger (Algérie). Léon, enseignant, socialiste, membre du Comité d'action sociale (CAS). Pendant la Seconde Guerre mondiale, il adhéra au réseau Brutus en 1941, et exerça d'importantes responsabilités dans la Résistance. Fuyant la Gestapo, ils se cachèrent dans une maison de cette rue[2], puis quittèrent la ville en pour Grenade, Lyon et enfin Paris. Henriette fut finalement arrêtée en à leur domicile, avenue Félix-Faure, et, déportée en Allemagne, meurt le dans camp de concentration de Ravensbrück[3].
Histoire
Lors de la création du lotissement Boulay, en 1925, la rue prit naturellement le nom de « rue Boulay »[4] avant que la municipalité lui donna le nom de « rue Henriette-Achiary » en 1947.
Un repas de rue s'y est tenu en 2003[5].
C'est dans cette rue que se trouve la maison de quartier de la Côte Pavée qui héberge notamment, depuis 2000, la ludothèque Ludomonde[6].
Patrimoine et lieux d'intérêt
- no 42 : maison de quartier Achiary.
Notes et références
- Salies 1989, vol. 1, p. 19.
- Wolff 1984, p. 202.
- Gilles Morin, 2008.
- Salies, vol. 1, 1989, p. 19.
- J.-M. L., « Toulouse circulation », sur ladepeche.fr, La Dépêche du Midi, .
- Ludomonde/Game’Hers, sur le site de l'Association de loisirs Enfants Jean Macé (consulté le 29 septembre 2019).
Voir aussi
Bibliographie
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545).
- Philippe Wolff (dir.), Les Toulousains dans l'histoire, éd. Privat, 1984, 443 p. (ISBN 978-2-7089-9400-3).
- Elérika Leroy, Toulouse, mémoire de rues : Guide historique de la Résistance à Toulouse à travers les plaques de rue et les stèles commémoratives du centre-ville, Mairie de Toulouse, (ASIN B000WGS7Z2).
Articles connexes
Liens externes
- [PDF] « La répression de la Résistance par les autorités d’occupation et le régime de Vichy », sur http://www.france-libre.net/
- Gilles Morin, « ACHIARY Henriette », sur Le Maitron en ligne, , mis à jour le (consulté le ).
- Gilles Morin, « ACHIARY Léon », sur Le Maitron en ligne, , mis à jour le (consulté le ).
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