Rue Jean-Marc-Cathala
La rue Jean-Marc-Cathala est une voie marseillaise située dans le 2e arrondissement de Marseille. Elle va du boulevard des Dames à la rue des Phocéens.
Rue Jean-Marc-Cathala
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Situation | ||
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Coordonnées | 43° 18′ 02″ nord, 5° 22′ 12″ est | |
Arrondissement | 2e | |
Quartier | Les Grands-Carmes | |
Tenant | Boulevard des Dames | |
Aboutissant | Rue des Phocéens | |
Morphologie | ||
Type | rue | |
Longueur | 183 m | |
Largeur | 12 m | |
Transport | ||
Tramway | ![]() ![]() ![]() |
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Histoire | ||
Anciens noms | Rue Sainte-Claire Rue des Précieuses Rue de l’Escarlate | |
Géolocalisation sur la carte : Marseille
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Dénomination
La rue doit son nom, par délibération du conseil municipal en date du 27 juillet 1946, à Jean-Marc Cathala (1911-1944), célibataire domicilié 21 rue du Panier, tué lors des combats pour la Libération de Marseille rue Sainte-Claire le 19 août 1944. Elle s’appelait auparavant « rue Sainte-Claire », « rue des Précieuses » sous la Révolution ainsi que « rue de l’Escarlate »[1].
Description générale
Cette rue en courbe transversale démarre boulevard des Dames et entame une légère descente jusqu’à la rue Jean-Trinquet, où elle fait office de place jusqu’à la rue de la République. Elle se termine devant le mur de soutènement de la rue des Phocéens au pied du Panier, accessible par un petit escalier au-dessus de l’entrée du parking souterrain des Phocéens inauguré en 1987, après avoir croisé le passage des Folies-Bergères.
Historique
Cette rue prend le nom de Sainte-Claire, en 1361, au moment de la construction du deuxième couvent des Clarisses (Sainte-Claire-la-Neuve pour le différencier du précédent détruit, dont le faubourg est appelé Sainte Claire la Ville). Au XVIIe siècle, le mot Neuve disparaît. À la Révolution, pendant la Terreur de 1794, le couvent sert de prison, comme d'ailleurs la plupart des maisons religieuses. Le local est restitué à cette congrégation, par les délibérations des 6 février et 22 juillet 1816 mais non occupé par ces religieuses, il sert au Ministère de la Guerre qui y entrepose du matériel militaire, et ouvre une boulangerie ; le bâtiment est détruit lors du percement de la rue Impériale en 1862[1].
La rue est classée dans la voirie de Marseille le 28 avril 1855[1].
Dans la rue
Bibliographie
- André Bouyala d’Arnaud, Évocation du vieux Marseille, les éditions de minuit, Paris, 1961.
- Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille, Ed. Jeanne Laffitte, Marseille, 1989, (ISBN 2-86276-195-8).
Références
- Adrien Blès, Dictionnaire historique des rues de Marseille : Nouvelle édition, corrigée et augmentée de 400 noms de voies nouvelles, Éditions Jeanne Laffitte, (ISBN 9782862765259), p. 111
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