Rue Le Goff
La rue Le Goff est une voie située dans les quartiers de la Sorbonne et du Val-de-Grâce du 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue Le Goff
| |||
| |||
Situation | |||
---|---|---|---|
Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Sorbonne Val-de-Grâce |
||
Début | 15, rue Soufflot | ||
Fin | 9, rue Gay-Lussac | ||
Morphologie | |||
Longueur | 95 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1546 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue de la Magdeleine Rue Sainte-Catherine d'Enfer |
||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 5415 | ||
DGI | 5479 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
| |||
Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Le Goff est desservie à proximité par le RER B à la gare du Luxembourg, ainsi que par les lignes de bus RATP 21 27 38 82 84 85 89.
Origine du nom
Elle porte le nom de Romain Le Goff, un étudiant de l'hôpital du Val-de-Grâce qui mourut à la suite de son dévouement lors d'une transfusion sanguine à un blessé de la bataille de Champigny de 1871 pendant la guerre franco-prussienne[1].
Historique
Cette rue est ouverte sur un clos de vignes appartenant aux Dominicains dits Jacobins qui avaient obtenu, le , des lettres patentes de François Ier, qui leur permettaient d'aliéner ce terrain à la charge d'y bâtir.
Elle prend le nom de « rue Magdeleine », puis « rue Sainte-Catherine-d'Enfer » en raison d'une enseigne et en référence à la rue d'Enfer.
En 1853 la « rue Sainte-Catherine » a été prolongée entre les rues Saint-Thomas-d'Enfer et Saint-Hyacinthe.
La rue est renommée « rue Le Goff » en 1880.
Le , à 21 h 15, la première des 60 barricades parisiennes est édifiée rue Le Goff[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- no 1 : Jean-Paul Sartre passe son enfance de 1905 à 1917.
- no 3 : Immeuble d'angle (1891) de style néogothique élevé sur les plans de l'architecte Gabriel Pasquier au débouché de la rue Malebranche, signé et daté sur la façade de la rue Le Goff : « G. Pasquier / Architecte / 1891 ».
- no 10 : Sigmund Freud a vécu au de la rue entre 1885 et 1886[3] ; une plaque lui rend hommage.
- Plaque au no 10.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 31.
- Jean-Baptiste Harang, « Spécial Mai 68. Cette nuit-là, 10 au 11 mai. De Gaulle dort. Dès 21 heures, le Quartier latin occupé se hérisse de barricades. Les habitants sympathisent avec les émeutiers. À 2 heures, les CRS se lâchent », sur liberation.fr, 11 mai 1998 (consulté le 26 juillet 2022).
- D'après la plaque commémorative présente sur l'immeuble.
- Portail de Paris
- Portail de la route