Rue Malar

La rue Malar est une voie du 7e arrondissement de Paris, en France.

7e arrt
Rue Malar

La rue Malar en 2019.
Situation
Arrondissement 7e
Quartier Gros-Caillou
Début 71, quai d'Orsay
Fin 88-88 bis, rue Saint-Dominique
Morphologie
Longueur 313 m
Largeur 15 m
Géocodification
Ville de Paris 5872
DGI 5945
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris

Situation et accès

La rue Malar est une voie publique située dans le 7e arrondissement de Paris. Elle débute au 71, quai d'Orsay et se termine au 88-88 bis, rue Saint-Dominique.

Le quartier est desservi par la ligne C du RER, à la gare du Pont de l'Alma, et par les lignes de bus RATP 6369.

Origine du nom

Cette voie est nommée d'après le nom de la propriétaire des terrains dame Tiby, veuve d'Augustin Joseph Malar, décédé le 29 ventôse an VI.

Historique

Cette voie est ouverte, sous sa dénomination actuelle, en trois phases :

1. Entre les rues Saint-Dominique et de l'Université :

  • Une ordonnance royale du porte :
    • « Article 1 : la dame Tiby, veuve Malar, est autorisée à ouvrir une rue sur le terrain dont elle est propriétaire, et qui est situé entre les rues Saint-Dominique et de l'Université.
    • Article 2 : cette autorisation n'est accordée qu'à la charge par la dite dame Malar, de donner à la rue à ouvrir une largeur de dix mètres, ainsi qu'il est prescrit par la déclaration du 10 avril 1783, et de se conformer aux autres règlements sur la grande voirie de Paris, etc. »

Cette ordonnance reçut immédiatement son exécution.

2. Le prolongement, depuis la rue de l'Université jusqu'à la rue de la Triperie, a été effectué en 1829, sur les terrains provenant de l'île des Cygnes et appartenant à la ville de Paris.

3. Le prolongement jusqu'au quai d'Orsay a été ouvert en 1832.

Le parc d’attractions Magic-City, détruit en 1942, longeait la rue au niveau des nos  2 à 6[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 5.
No 7.
  • No 3 : immeuble de 1933[2].
  • No 5 (et 10, rue du Colonel-Combes) : ancien hôtel particulier construit en 1875 par l’architecte Jacques Drevet[3], signé en façade. En 1897 y demeure le marquis de Pierres de Louvières[4]. En 1899, un « bel » appartement au premier étage comprenant « antichambre, 2 salons, salle à manger, 3 chambres de maîtres, 4 chambres de domestiques, jardin, écurie 3 chevaux » y est à vendre pour la somme de 6000 francs[5].
  • No 7 : sapeurs-pompiers de Paris.
  • No 22 : établissement La-Rochefoucauld.

Références

  1. Le 7e arrondissement. Itinéraires d’histoire et d’architecture, Collection « Paris en 80 quartiers », Action artistique de la ville de Paris, 2000 (ISBN 2-913246-27-3).
  2. « Immeuble 3, rue Malar », Paris Archives.
  3. « Jacques Drevet », sur "pss-archi.eu".
  4. Annuaire des Grands cercles, 1er janvier 1897, sur Gallica.
  5. Vert-vert, 3e colonne, , sur RetroNews.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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