Rue Marceline-Desbordes-Valmore
La rue Marceline-Desbordes-Valmore est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
Pour les articles homonymes, voir Desbordes.
16e arrt Rue Marceline-Desbordes-Valmore
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Muette | ||
Début | 75, rue de la Tour | ||
Fin | 6, rue Faustin-Hélie | ||
Morphologie | |||
Longueur | 290 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | Avant 1863 | ||
Dénomination | 1864 | ||
Ancien nom | Rue Notre-Dame | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 2734 | ||
DGI | 2722 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Marceline-Desbordes-Valmore est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 75, rue de la Tour et se termine au 6, rue Faustin-Hélie.
Le quartier est desservi par la ligne , aux stations Rue de la Pompe et La Muette, ainsi que par les lignes de bus RATP 22 32 52. On trouve également à proximité le , gare de Boulainvilliers.
Origine du nom
La rue porte le nom de la poétesse française Marceline Desbordes, dame Valmore (1786-1859).
Historique
Cette voie de l'ancienne commune de Passy est ouverte sur les terrains de l’ancien parc Guichard sous le nom de « rue Notre-Dame »[1],[2].
Classée dans la voirie parisienne par un décret du , elle prend la dénomination de « rue Desbordes-Valmore » en vertu d'un autre décret en date du .
Par délibération du Conseil de Paris en date des 12, 14 et , elle prend le nom de « rue Marceline-Desbordes-Valmore[3],[4],[5] ».
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Nos 4 à 22 : série d’hôtels particuliers, à toit vertical en ardoise avec mansardes, pour artistes comprenant un atelier côté jardin (actuellement parfois couvert d'herbe), construits entre 1879 et 1895. Plusieurs d’entre eux sont l’œuvre de l’architecte Louis Salvan[6]. L'arrière de cette série « correspond » à l'arrière des numéros impairs de la villa Guibert.
- No 4 : hôtel particulier construit en 1892 par Louis Salvan[7]. Le n°6 n'apparait pas.
- Nos 8-10-12 : hôtels particuliers construits en 1879 par Louis Salvan[7]. En fait, par substitution de permis (?), le n°12 est signé P. Vibert 1894.
- No 10 : construit en 1879, cet hôtel particulier avec jardin est en vente en 1906 pour la somme de 125 000 francs[8].
Y a vécu le diplomate américain William C. Bullitt. Sa fille y est née[9]. - No 14 : en 1892, on trouve à cette adresse une clinique spécialisée dans les maladies des yeux, dans laquelle, « dans un but humanitaire, les opérés nécessiteux sont nourris, logés gratuits »[10]. Signé L. Salvan.
- No 16 : signé L. Salvan.
- No 18 : comprend quatre sculptures architecturales identiques sur le toit. Signé L SALVANT 1880.
- No 20 : hôtel particulier construit en 1881 par l’architecte Sidney Dunnett[6].
- Le jurisconsulte Faustin Hélie (1799-1884) a vécu dans cette rue de 1879 à sa mort[11].
- No 4.
- No 8.
- No 10.
- No 14.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Guichard », p. 616.
- Félix de Rochegude, Promenades dans toutes les rues de Paris, XVIe arrondissement, 1910, S. 48, 57.
- « Paris : les rues se féminisent dans la capitale avec la rue Juliette-Récamier », sur www.cnews.fr (consulté le ).
- « Conseil de Paris ».
- Dénominations rue Marceline-Desbordes-Valmore et avenue Anne-Eugénie-Milleret-de-Brou.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 370 à 432.
- Demandes de permis de construire parisiens, volume 6, Archives départementales de Paris.
- Le Figaro, 18 février 1906, sur RetroNews.
- Patrick Weil, Le président est-il devenu fou ?: Le diplomate, le psychanalyste et le chef de l'Etat, Grasset, (ISBN 978-2-246-85812-6, lire en ligne).
- La Lanterne, 28 décembre 1892, sur RetroNews.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Les Éditions de minuit, septième édition, 1963, t. 1 (« A-K »), « Rue Faustin-Hélie », p. 514.