Rue Maurice-Flandin
La rue Maurice-Flandin est une rue du 3e arrondissement de Lyon, en France.
Pour les articles homonymes, voir Flandin.
Rue Maurice-Flandin
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La rue Maurice-Flandin à l'angle de l'avenue Georges-Pompidou, vue vers le nord. | ||
Situation | ||
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Coordonnées | 45° 45′ 32″ nord, 4° 51′ 46″ est | |
Ville | Lyon | |
Arrondissement | 3e | |
Quartier | La Villette | |
Début | Cours Lafayette | |
Fin | Avenue Félix-Faure | |
Morphologie | ||
Type | Rue | |
Histoire | ||
Anciens noms | Rue de la Corne-de-Cerf Rue Corne-de-Cerf Chemin vicinal no 54 |
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Géolocalisation sur la carte : Lyon
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Situation
D'orientation nord-sud, la rue intégralement située dans le 3e arrondissement débute cours Lafayette, à partir duquel elle prolonge la rue des Droits-de-l'Homme, une courte voie du 6e arrondissement, jusqu'au croisement de la rue Kimmerling et de l'avenue Félix-Faure, à partir de laquelle elle se prolonge sous le nom de rue Jeanne-Hachette. Elle croise, tangente ou sert de tenant aux voies suivantes, du nord au sud : rue Saint-Antoine, rue Riboud, rue d'Aubigny, place de Francfort, avenue Georges-Pompidou, rue Antoine-Charrial, rue Paul-Bert et avenue Lacassagne.
- Angle avec l'avenue Georges-Pompidou, vu vers le sud-ouest, en .
- La rue Antoine-Charrial, vue vers l'est, depuis la rue Maurice-Flandin, en .
Odonymie
Antérieurement à sa dénomination actuelle, la rue porte le nom de « rue de la Corne-de-Cerf »[1] ou plus simplement « rue Corne-de-Cerf »[2], attesté dès 1823, du nom d'un domaine appartenant aux hospices civils de Lyon[1],[3]. Par décret municipal du , elle se voit attribuer le nom de rue Maurice-Flandin[2], en l'honneur de Maurice Flandin, ouvrier métallurgiste et militant syndical et politique lyonnais, qui fut l'un des organisateurs de la résistance française en Haute-Savoie et assassiné par la Milice française le à Thonon-les-Bains en Haute-Savoie.
- Plaque de rue et plaque en hommage à Maurice Flandin, en .
- Plaque de rue, en .
- Le numéro 72, en .
Histoire
Le tracé de la rue, alors un axe de desserte rurale, remonte au moins avant la Révolution française[4] et dessert plusieurs domaines dont la Terre de la Fleur de Lys, la Vilette, le couvent des Capucins qui deviendra les Petites-Sœurs-des-Pauvres à l'emplacement du parc Jeanne-Jugan et de l'ensemble tertiaire Danica, et au nord la Corne-de-Cerf, qui évoquait un « passé de chasse »[4]. En 1907, Marius Patay déménage son atelier de la rue Moncey pour venir s'installer dans un plus grand espace rue Corne-du-Cerf. Il y produit des moteurs électriques jusqu'en 1915[5], où, de nouveau trop à l'étroit il déménage pour une usine à Monplaisir[6].
Bibliographie
- Louis Maynard, Histoires, légendes et anecdotes à proposes de rues de Lyon avec indication de ce qu'on peut y remarquer en les parcourant, Lyon, Éd. des Traboules, , 412 p. (ISBN 2-911491-57-2, BNF 39047787)
- Jean Pelletier, Lyon pas à pas : Son histoire à travers ses rues, Lyon, Horvath, , 460 p. (ISBN 2-7171-0808-4).
- Maurice Vanario, Rues de Lyon : à travers les siècles, Lyon, Éditions lyonnaises d'art et d'histoire, , 333 p. (ISBN 2-84147-126-8)
Références
- Vanario 2002, p. 89.
- Vanario 2002, p. 126.
- Maynard 1980, p. 106.
- Pelletier 1992, p. 138.
- « Berliet le camion français est né à lyon : Patay », sur mémoires-industrielles.fr (consulté le ).
- Nadine Halitim-Dubois, « Usine de construction électrique dite moteur Patay Leroy Semor », sur Région Auvergne-Rhônz-Alpes inventaire général du patrimoine culturel, (consulté le ).
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