Rue Mendelssohn
La rue Mendelssohn est une rue parisienne du 20e arrondissement.
20e arrt Rue Mendelssohn
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Situation | |||
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Arrondissement | 20e | ||
Quartier | Charonne | ||
Début | Boulevard Davout | ||
Fin | Rue des Docteurs-Déjérine | ||
Morphologie | |||
Longueur | 162 m | ||
Largeur | 20 m | ||
Historique | |||
Création | 1932 | ||
Dénomination | 1932 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 6179 | ||
DGI | 6263 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 20e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue Mendelssohn, assez courte, est longée par des immeubles résidentiels. De part et d’autre, des rues privées et des squares fermés densifient les habitations : on leur a donné le nom de provinces — Périgord, Gascogne, Guyenne — ou de personnalités réputées à cette époque et qui venaient de mourir — Jules Chéret, affichiste (1836-1932) (square Jules-Chéret) et Auguste Chapuis, compositeur (1858-1933) (rue Auguste-Chapuis).
En même temps, on a construit un groupe scolaire sur la rue Eugène-Reisz. Cet ensemble, à angle droit de la rue Mendelssohn, comprend un collège et plusieurs écoles. Son architecture est typique des années trente, avec ses briques rouges et ses fenêtres horizontales.
Le carrefour où aboutit la rue Mendelssohn sur le boulevard Davout s’appelle place Marie-de-Miribel.
La rue Mendelssohn est prolongée par la rue Édouard-Glissant pour arriver sur la place de la Porte-de-Montreuil où l’on entend perpétuellement le bourdonnement du périphérique qui passe en contrebas.
Origine du nom
Cette voie est nommée d'après le compositeur allemand Felix Mendelssohn (1809-1847).
Historique
La voie a été ouverte et a pris sa dénomination actuelle par un arrêté du , sur l'emplacement du bastion no 12 de l'enceinte de Thiers, lorsque le quartier de la porte de Montreuil a été construit au-delà du boulevard Davout, la ceinture des maréchaux.
Sous l'Occupation, cette rue fait partie de celles que le capitaine Paul Sézille, directeur de l'Institut d'étude des questions juives, voulait marquer d'une étoile jaune en raison de l'origine juive du personnage. Ce projet n'aboutira pas[1].
Notes et références
- Lettre de Paul Sézille à Theodor Dannecker, Archives de la préfecture de police, série BA 1817 (dossier B51), cité par Maurice Rajsfus, Opération Étoile Jaune, Le Cherche Midi, 2002, 272 p. (ISBN 978-2862749563).
Annexes
Articles connexes
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