Rue Charles-V
La rue Charles-V est une voie du 4e arrondissement de Paris.
4e arrt Rue Charles-V
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Situation | |||
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Arrondissement | 4e | ||
Quartier | Arsenal | ||
Début | 17, rue du Petit-Musc | ||
Fin | 18, rue Saint-Paul | ||
Morphologie | |||
Longueur | 188 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1544 | ||
Dénomination | 1864 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 1822 | ||
DGI | 1813 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 4e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue Charles-V est une voie publique située dans le 4e arrondissement de Paris. Elle débute au 17, rue du Petit-Musc et se termine au 18, rue Saint-Paul.
Le quartier est desservi par la ligne à la station Sully - Morland, par les lignes à la station Bastille et par les lignes de bus RATP 67 69 72 76 86 87.
Historique
La rue a été percée à l'emplacement de l'hôtel de la Reine ou hôtel du comte d'Étampes lors du lotissement de l'ancien hôtel Saint-Paul vers 1544 sous le nom de « rue Neuve Saint-Paul ».
Elle est citée sous ce nom de « rue Neufve-Saint-Paul » dans un manuscrit de 1636 où le procès-verbal de visite indique qu'elle est « trouvée orde, salle et pleine de boues et immundices ».
Un décret du lui donne le nom de « Charles-V ». La partie est de la rue Charles-V correspond à l'ancienne rue des Trois-Pistolets.
En 1881, une pétition des habitants des rues Beautreillis, Charles-V, Lions-Saint-Paul et du Petit-Musc est adressée à la ville de Paris, pour se plaindre que ces voies soient dépourvues d’eau potable et réclamer l’ouverture d’une fontaine publique[1].
Le 23 mars 1918, durant la première Guerre mondiale, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 15 rue Charles-V[2].
Le 12 avril 1918, le no 9 rue Charles-V est touché lors d'un raid effectué par des avions allemands[3].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 : maison Inscrit MH (1926) (mascaron et balcon)[4]. Un cabaret de mauvaise réputation s'y tenait qui était fréquenté par Robespierre[5]. Porte Régence surmontée d'un mascaron, élégant balcon Régence.
- No 2 : maison (inscrite MH).
- No 9 : porte cloutée.
- No 5 : maison du XVIe siècle.
- No 10 : ancien hôtel de Maillé du XVIIe siècle.
- No 12 : ancien hôtel d'Aubray ou hôtel de Brinvilliers inscrit MH, édifié en 1547 qui appartint vers 1620 à Balthazar Gobelin, président à la Chambre des comptes. Son fils Antoine, marquis de Brinvilliers, épouse en 1651 Marie-Madeleine d'Aubray, qui deviendra la célèbre empoisonneuse, décapitée en 1676.
- No 15 : immeuble.
- No 19 : ici demeuraient en 1885 le peintre Adrien Adolphe Bonnefoy et Léonie Bonnefoy-Mesnil[7].
- No 23 : maison à élégantes ferronneries, portail Régence.
Notes et références
- « Séance du 9 juillet 1881 », Bulletin de la ville de Paris, Paris, 18 juillet 1881, sur Gallica.
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- Exelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute
- « Maison », Plateforme ouverte du patrimoine (POP).
- Pierre Kjellberg, Le Nouveau Guide du Marais, La Bibliothèque des Arts, 1986, p. 53.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, t. 1, p. 318.
- Catalogue de la 27e Exposition d'Amiens en 1885, p. 11-12.