Rue Paul-Vaillant-Couturier (Argenteuil, Val-d'Oise)

La rue Paul-Vaillant-Couturier est une voie de communication d'Argenteuil dans le Val-d'Oise.

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Rue Paul-Vaillant-Couturier

Grande-Rue : devanture d'une boucherie à la mi-Carême 1903.
Situation
Pays France
Région Île-de-France
Ville Argenteuil
Début Rue Henri-Barbusse
Fin Place Pierre-Semard
Morphologie
Type Rue
Histoire
Anciens noms Grande-Rue

Situation et accès

La rue d'Enghien et le pont ferrovaire.

Cette rue commence son tracé à l'ouest dans l'axe de la rue Henri-Barbusse (anciennement rue de Saint-Germain[1]), au croisement avec la rue du 8-Mai-1945.

Elle rencontre notamment la rue de l'Hôtel-Dieu, puis croise l'avenue Gabriel-Péri.

Elle se termine place Pierre-Semard, à l'intersection avec le boulevard Karl-Marx et la rue du Docteur-Leray et se prolonge à l'est par la route d'Enghien qui traverse la ligne ferroviaire.

Elle est le principal accès au centre ville depuis la gare d'Argenteuil.

Origine du nom

Défilé de gymnastes dans la Grande Rue (1927). Au fond, l'actuelle place Pierre-Semard ; on note à droite de la voie les rails du tramway.

Cette rue tient son nom de Paul Vaillant-Couturier, (1892-1937), écrivain, journaliste et homme politique français, cofondateur du Parti communiste français.

Historique

Cette voie de communication s'appelait autrefois Grande-Rue pour la partie dans le centre-ville, et s'arrêtait au carrefour de la Croix-Blanche. Elle fut prolongée vers l'est, au XIXe siècle sous le nom de rue d'Enghien, pour atteindre la voie ferrée[2].

Jusque dans les années 1930, elle était parcourue par la ligne 61 des tramways de la Société des transports en commun de la région parisienne[3].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • À son extrémité ouest, la Basilique Saint-Denys d'Argenteuil, construite en 1862.
  • Au no 83, une fontaine Wallace[4].
  • Au no 107, une cave dimière datant du début du XIIIe siècle. Elle fut utilisée au XXe siècle comme local de stockage pour une quincaillerie, et est aujourd'hui transformée en salle de concert.
  • À la proximité immédiate de celle-ci se trouvait la maison natale de Georges Braque, aujourd'hui détruite et signalée par une simple plaque.

Voir aussi

Elle a été représentée par Alfred Sisley dans une toile appelée La Grand-Rue à Argenteuil (1872)[5], et par Claude Monet dans L'entrée de la Grande-Rue à Argenteuil, l'hiver, (1875)[6].

Notes, sources et références

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