Rue Picot
La rue Picot est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.
16e arrt Rue Picot
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Situation | |||
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Arrondissement | 16e | ||
Quartier | Porte-Dauphine | ||
Début | 24, avenue Bugeaud | ||
Fin | 49, avenue Foch | ||
Morphologie | |||
Longueur | 164 m | ||
Largeur | 9 m | ||
Historique | |||
Création | Vers 1827 | ||
Dénomination | Vers 1827 | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 7360 | ||
DGI | 7399 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
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Situation et accès
La rue Picot est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 24, avenue Bugeaud et se termine au 49, avenue Foch.
Le quartier est desservi par la ligne , aux stations Porte Dauphine et Victor Hugo, ainsi que par la ligne de bus RATP 82.
Origine du nom
Cette voie porte le nom du propriétaire des terrains sur lesquels elle a été ouverte, M. Picot, avoué à Paris (1768-1859), un des actionnaires de la Société des terrains de la plaine de Passy[1].
Historique
Elle est ouverte sous sa dénomination actuelle vers 1827, sur l'ancienne commune de Passy, et classée dans la voirie parisienne par le décret du .
Elle débouchait autrefois dans la rue Andréine, laquelle a été supprimée pour livrer passage à l’avenue du Bois-de-Boulogne[1] (actuelle avenue Foch).
Le , à 8 heures du matin, une fillette de 10 ans est enlevée dans la rue alors qu’elle se rend à pied à l’école ; elle sera rendue le lendemain à ses parents contre une rançon de 139 000 francs[2].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 2 : immeuble construit par l'architecte Pierre Humbert en 1901.
- No 13 : ambassade du Turkménistan en France.
- No 15 : adresse, en 1948, du dernier domicile et du lieu de décès de l'architecte français Albert Pouthier (1878-1948)[3].
- No 16 : on trouve à l’entrée de cet immeuble de haut standing, situé à l’angle de l’avenue Foch, une copie du groupe statuaire d’Auguste Rodin, Les Bourgeois de Calais.
- No 17 : immeuble construit par l'architecte Charles Abella en 1939[4].
Bâtiments détruits
- Le Skating Palais, salle de patinage inaugurée le et considérée comme l’une des plus belles du monde[5], était bordé sur un côté par la rue Picot.
- No 14 : hôtel particulier de l’actrice belge Jane Marnac (1892-1976) ; celle-ci, en 1958, y est victime d’un important vol de bijoux commis en sa présence[6].
Références
- Auguste Doniol, Histoire du XVIe arrondissement de Paris, Hachette, 1902.
- « Une fillette est restituée à ses parents contre une rançon de 139 000 francs », Le Monde, 18 janvier 1972.
- « acte de décès no 1007 », sur archives.paris.fr (consulté le ), p. 11.
- Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 340 à 432.
- Robert Beck et Anna Madœuf, Divertissements et loisirs dans les sociétés urbaines à l’époque moderne et contemporaine, Presses universitaires François-Rabelais, 2013.
- « Cambriolage chez Mme Jane Marnac », Le Monde, 15 avril 1958.