Rue Juliette-Récamier
La rue Juliette-Récamier est une voie du 7e arrondissement de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Récamier.
![]() 7e arrt Rue Juliette-Récamier
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Saint-Thomas-d'Aquin | ||
Début | 12, rue de Sèvres | ||
Fin | Square Roger-Stéphane | ||
Morphologie | |||
Longueur | 73 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | 1907 | ||
Dénomination | |||
Ancien nom | Rue Récamier | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 8078 | ||
DGI | 8079 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Situation et accès
Située dans le quartier Saint-Thomas-d'Aquin cette rue, longue de 73 mètres, est en impasse et aménagée en voie piétonne. Elle est exclusivement piétonnière, agrémentée de bacs de plantes.
Origine du nom
![](../I/Plaque_Rue_Juliette_R%C3%A9camier_-_Paris_VII_(FR75)_-_2021-07-29_-_1.jpg.webp)
Elle porte le nom de Juliette Récamier (1777-1849), dite Madame Récamier, qui s'était retirée dans le couvent de l'abbaye-aux-Bois pour y terminer ses jours[1].
Il existe en France d'autres rues portant le nom de Juliette Récamier, dont une à Lyon[2] et une à Châlons-en-Champagne.
Historique
Cette rue est ouverte en 1907 sur l'emplacement du couvent de l'abbaye-aux-Bois, aujourd'hui disparu, et qui occupait l'emplacement où furent ouverts la rue et l'espace au bout de l'impasse. Cette voie a été transformée en 1972 en square, renommé en 2008 « square Roger-Stéphane ».
Il existait à Paris deux voies portant le nom de Récamier : la rue Récamier dans le 7e arrondissement, en hommage à l'écrivaine Juliette Récamier, et l'allée Récamier dans le 15e arrondissement en hommage au médecin Joseph Récamier.
En 2015, la voie du 15e arrondissement a pris le nom d'« allée Joseph-Récamier[3] ».
Par délibérations no 167 du Conseil de Paris, en date des 1er, 2, 3 et , la rue Récamier devient la « rue Juliette-Récamier », dans le cadre de la mise en valeur des voies parisiennes portant un nom de femme[4],[5],[6].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 3 se trouve le siège de la Ligue de l'enseignement qui occupe l'immeuble mitoyen d'une ancienne salle de spectacle construite en 1908 par Charles Blondel pour la Ligue[7] sur l'emplacement de la chapelle du couvent. Elle devient en 1919 le théâtre Récamier, salle qui hébergea Jean Vilar et la Compagnie Renaud-Barrault expulsée de l'Odéon après mai 1968. Cette troupe occupera la salle jusqu'en 1975. Ce fut ensuite une salle de répétition de la Comédie-Française jusqu'en 2008. La salle étant devenue insalubre, un plan de rénovation est en projet.
- Au no 6, l'Espace Fondation EDF, un lieu d'expositions temporaires aménagé dans l'ancien bâtiment de la sous-station de Sèvres de la Compagnie parisienne de distribution d'électricité, datant du début du XIXe siècle.
- Au no 7 se situe le square Roger-Stéphane.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 326.
- « Rue Juliette-Récamier », sur www.ruesdelyon.net (consulté le ).
- « Allée Joseph-Récamier, 75015 Paris », sur www.bercail.com (consulté le ).
- Philippe Baverel, « À Paris, les prénoms des femmes illustres bientôt mentionnés sur les plaques de rue », sur www.leparisien.fr, (consulté le ).
- Dénomination rue Juliette-Récamier (7e).
- Philippe Baverel, « A Paris, les prénoms des femmes illustres bientôt mentionnés sur les plaques de rue », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « L'histoire du Louxor », sur actionbarbes.blogspirit.com (consulté le ).
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