Rue Ribera

La rue Ribera est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Rue Ribera

Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
Début 66, rue Jean-de-La-Fontaine
Fin 83, avenue Mozart
Morphologie
Longueur 275 m
Largeur 12 m
Historique
Dénomination 1869
Ancien nom Rue de la Croix
Géocodification
Ville de Paris 8181
DGI 8190
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

La rue Ribera est une voie publique située dans le 16e arrondissement de Paris. Elle débute au 66, rue Jean-de-La-Fontaine et se termine au 83, avenue Mozart. La rue est à sens unique ouest-est et en forte déclivité. Elle est bordée d'immeubles élégants et longe le bâtiment des orphelins d'Auteuil.

Elle est desservie par la ligne à la station Jasmin et par les lignes de bus RATP 2252.

Origine du nom

Le peintre José de Ribera.

Elle porte le nom du peintre espagnol José de Ribera (1591-1652)[1].

Historique

La section comprise entre les rues La Fontaine et Dangeau est une voie de l'ancienne commune d'Auteuil dénommée « rue de la Croix[2] » et tracée sur le plan cadastral de 1822.

Classée dans la voirie parisienne en vertu du décret du , elle prend sa dénomination actuelle par un décret du .

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

No 41, rue Ribera.
  • No 38 : église Saint-Georges, dite aussi « Saint-Georges-des-Roumains[3] », église roumaine gréco-catholique.
  • No 41 : immeuble conçu par l'architecte Jean-Marie Boussard (1894), qui avait son agence au 38 ; escalier de bois et vestibule avec mosaïque au sol ; inscrit sur la liste des immeubles bénéficiant de la Protection Ville de Paris[4]. Le no 45, de 1894, est également de lui.
  • No 42 : immeuble essentiellement en pierre de taille de Jean-Marie Boussard (1894) attenant au 5, rue Dangeau. Le 40-40 bis est aussi de lui (1894).

Bâtiment démoli

  • No 37 : à cette adresse se trouvait un hôtel particulier néogothique de trois étages construit en 1898 par l’architecte Jean Boussard pour lui-même[5], dont le journal Excelsior publie une photo le [6]. Cette année-là, en effet, le bâtiment, qui abrite une pension de famille pour vieilles dames, attire l’attention des autorités. Une perquisition y est organisée. Les enquêteurs de la Sûreté nationale y découvrent alors dans la cave un abri blindé, dont l’entrée se fait par une porte dissimulée dans la maçonnerie. Les policiers y trouvent un poste de commandement, un standard téléphonique secret, une ambulance, des armes et des munitions. Plusieurs arrestations, et plusieurs autres perquisitions, ont lieu dans le cadre de cette affaire, dite des Cagoulards[7].

Références

  1. Rue de Ribera », www.v2asp.paris.fr.
  2. Auguste Doniol, Histoire du XVIe arrondissement de Paris, Hachette, 1902.
  3. « Lieux de culte », www.paris.catholique.fr.
  4. Protections patrimoniales, 16e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, t. 2, annexe VI, p. 340 à 432.
  5. Demandes de permis de construire parisiens, volume 6, Archives départementales de Paris.
  6. « Six hommes et une femme arrêtés ; deux tonnes d’armes saisies ; des blockhaus mis au jour », Excelsior, 18 novembre 1937, sur RetroNews.
  7. « Qui commandait, qui finançait les cagoulards ? », Paris-soir, 19 novembre 1937, sur RetroNews.

Annexes

Articles connexes

Liens externes

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