Rue Roger-Salengro (Antony)

La rue Roger-Salengro est une voie de communication d'Antony dans les Hauts-de-Seine.

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Rue Roger-Salengro

À l'angle de la rue des Sources.
Situation
Pays France
Région Île-de-France
Ville Antony
Fin Rue des Sources
Morphologie
Type Rue
Longueur 470 m

Situation et accès

Cette voie au tracé postérieur aux années 1930[1] commence à la ferme d'Antony, et se termine au rond-point où se rencontrent la rue des Sources et la rue du Jubilé.

Origine du nom

En 1937, le conseil municipal a décidé de changer le nom de cette voie pour éviter la confusion avec la rue des Hautes-Bièvres. Elle prit le , le nom de Roger-Salengro du nom de l'homme politique Roger Salengro qui venait de se suicider en 1936, victime d'une campagne de presse[2].

Historique

La rue Roger-Salengro, longue de 470 mètres est l'ancien chemin rural no 12 qui portait le nom de « voie des Basses-Bièvres », du nom du lieu-dit auquel il aboutissait en impasse après avoir longé sur son côté pair, le lieu-dit les Hautes-Bièvres. Au XXIe siècle, cette voie se termine toujours en impasse[2].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

C'est au bout de cette voie, au no 77 que se situent le poney-club et la ferme d'Antony. Le poney-club a été créé en 1990 par Jacinte Giscard d'Estaing[3] qui en était alors propriétaire[4]. Le poney-club dispose d'une cinquantaine de poneys et de chevaux, il est le siège du « club équestre d'Antony »[5]. La ferme possède une vache, un mouton, une chèvre, un âne, un cochon, des lapins et animaux de la basse-cour[6],[7].

Un cheminement piéton permet d'accéder, au bord du ru des Godets, au tombeau de François Molé, situé dans le parc Heller. Cette voie était en effet bordée par la grande propriété ayant appartenu à François-René Molé (1734-1802), sociétaire de la Comédie-Française en 1761. Elle fut ensuite la propriété de Pierre-Marin Beaugeard, trésorier-payeur des États de Bretagne jusqu'à la Révolution. Ce vaste domaine fut ensuite découpé en parcelles descendant vers la Bièvre, sur lesquelles ont été construites d'importantes demeures[2], et complétement loti dans les années 1950[8].

  • Tombeau de François Molé
  • Tombeau de François Molé (détail)

Articles connexes

Notes et références
  1. Planimètre des villes de Châtenay-Malabry, Bourg-la-Reine, Antony, Sceaux, 1930
  2. Yvonne Firino, Antony, cinq siècles de vues et de lieux-dits, éditions Maury, 1998, p. 232 (ISBN 2-95129-240-6).
  3. « DISPARITION DE JACINTE GISCARD D’ESTAING », sur le site du magazine Cheval Magazine, (consulté le ).
  4. Gaëtane Bossaert et Olivier Bureau, « L'échappée tragique des poneys de Jacinte Giscard d'Estaing », sur le site du quotidien Le Parisien, (consulté le ).
  5. « Club équestre d'Antony », sur le site du club équestre d'Antony (consulté le ).
  6. « Une ferme et ses animaux dans les Hauts-de-Seine au sud de Paris », sur un site du conseil départemental des Hauts-de-Seine (consulté le ).
  7. « Axel adore la ferme d'Antony », sur le site du quotidien Le Parisien, (consulté le ).
  8. Propriété Molé
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