Rue Vélane
La rue Vélane (en occitan : carrièra de Na Velana) est une rue du centre historique de Toulouse, en France. Elle se situe au cœur du quartier Saint-Étienne, dans le secteur 1 de la ville. Elle appartient au secteur sauvegardé de Toulouse.
Rue Vélane (oc) Carrièra de Na Velana | |
Les façades des hôtels particuliers de la rue Vélane. | |
Situation | |
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Coordonnées | 43° 35′ 49″ nord, 1° 26′ 55″ est |
Pays | France |
Région | Occitanie |
Ville | Toulouse |
Quartier(s) | Saint-Étienne (secteur 1) |
Début | no 2 rue Perchepinte |
Fin | no 7 rue Escoussières-Montgaillard |
Morphologie | |
Type | Rue |
Longueur | 176 m |
Largeur | entre 4 et 6 m |
Histoire | |
Anciens noms | Rue de la Croix-de-Dame-Vélane (XIIIe siècle) Rue de Dame-Vélane ou Na-Vélane (XVe siècle) Rue d'Avellane (milieu du XVIe siècle) Rue Vélane (XVIIIe siècle) |
Protection | Site inscrit (1944, façades et toitures des immeubles bordant la rue Vélane) Secteur sauvegardé (1986) |
Toponymie
La rue Vélane tient son nom d'une dame importante, du nom de Vélane, qui devait y posséder une maison. Les premières mentions du nom, au XIIIe siècle, la désignent comme la rue de la Croix-de-Dame-Vélane, d'une croix qui se trouvait au carrefour de la rue Perchepinte et marquait la limite du capitoulat de la Pierre et du capitoulat de Saint-Étienne. Au XVe siècle, on retrouve mention de la rue de Dame-Vélane ou Na-Vélane (na, « dame » en occitan médiéval). À partir du XVIe siècle, le nom de la rue subit de nouvelles altérations, et on rencontre les appellations de rue d'Avellane, de la Avellane ou encore de Lavellane. Ce n'est qu'au XVIIIe siècle que se fixe l'appellation actuelle. En 1794, pendant la Révolution française, la rue fut rebaptisée rue du Code-Pénal[1]. Ce texte, le premier Code pénal français, fut adopté par l'Assemblée nationale législative, entre le et le , et resta en vigueur jusqu'en 1810, date à laquelle il fut remplacé par le Code pénal impérial. L'appellation révolutionnaire ne subsista cependant pas.
Voies rencontrées
La rue Vélane rencontre les voies suivantes, dans l'ordre des numéros croissants (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :
Lieux et monuments remarquables
- no 1 : immeuble (XVIIe siècle ; XIXe siècle)[2].
- no 2 : immeuble (XVIIe siècle ; XVIIIe siècle) ; cours privé Saint-Thomas-d'Aquin (1955)[3].
- no 5 : hôtel de Sacère-Murat (XVIIIe siècle)[4].
- no 7 : immeuble ; maison natale de Laurent Marqueste (XVIIIe siècle)[5],[6].
- no 10 : hôtel particulier (XVIIe siècle ; 1re moitié du XVIIIe siècle)[7].
- no 12 : hôtel de Jossé-Decars (1756). Inscrit MH (1946, balcon central en fer forgé)[8],[9].
- no 13 : hôtel de Jossé-Lauvreins (XVIIe siècle ; 1re moitié du XIXe siècle)[10].
- no 14 : hôtel de Puymirol (XVIIIe siècle) ; couvent des Dominicains (1853) ; résidence Hôtel de Mansencal (1968-1972)[11].
Notes et références
- Jules Chalande, 1923, p. 277.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31131663 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2008, consulté le 5 juillet 2017.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31132730 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2008, consulté le 5 juillet 2017.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31110155 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2008, consulté le 5 juillet 2017.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31132723 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2008, consulté le 5 juillet 2017.
- Salies 1989, vol. 2, p. 145.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31132726 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2008, consulté le 5 juillet 2017.
- Notice no PA00094623, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Louise-Emmanuelle Friquart, Laure Krispin, Nathalie Prat et Karyn Zimmermann, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31116320 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 1996, 2008 et 2010, consulté le 5 juillet 2017.
- Louise-Emmanuelle Friquart et Laure Krispin, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31132727 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2008, consulté le 5 juillet 2017.
- Louise-Emmanuelle Friquart, Laure Krispin et Karyn Zimmermann, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31132729 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 2008 et 2010, consulté le 5 juillet 2017.
- Notice no PA00094562, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Louise-Emmanuelle Friquart, Laure Krispin, Nathalie Prat et Karyn Zimmermann, « Fiche d'information détaillée Patrimoine Architectural: IA31116319 », Inventaire général Région Occitanie, Ville de Toulouse, sur le site Urban-Hist, Archives municipales de Toulouse, 1996, 2008 et 2010, consulté le 5 juillet 2017.
Voir aussi
Bibliographie
- Jules Chalande, « Histoire des rues de Toulouse », Mémoires de l'Académie des Sciences et Belles-Lettres de Toulouse, 12e série, tome I, Toulouse, 1923, p. 277-283.
- Pierre Salies, Dictionnaire des rues de Toulouse, 2 vol., éd. Milan, Toulouse, 1989 (ISBN 978-2867263545)
Articles connexes
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