Rue d'Alger (Paris)
La rue d'Alger est une voie du 1er arrondissement de Paris, en France.
Pour les articles homonymes, voir Rue d'Alger.
Ne doit pas être confondu avec Cour d'Alger (Paris).
![]() 1er arrt Rue d’Alger
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Place-Vendôme | ||
Début | 214, rue de Rivoli | ||
Fin | 219, rue Saint-Honoré | ||
Morphologie | |||
Longueur | 128 m | ||
Largeur | 10 m | ||
Historique | |||
Création | 1830 | ||
Dénomination | 1832 | ||
Ancien nom | Rue Louis-Philippe-Ier | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 0212 | ||
DGI | 0191 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Situation et accès
Elle est desservie par la ligne
à la station Tuileries, par la ligne de bus RATP 72 et les lignes N11 N24 du Noctilien à l'arrêt Castiglione.
Origine du nom
Cette rue a été nommée en mémoire de la prise d'Alger par l'armée française, le .
Historique
La rue d'Alger est ouverte sur une partie des terrains de l'ancien grand hôtel de Noailles, entre la rue Saint-Honoré et la rue de Rivoli, propriété de lord Francis Egerton de 1815 à sa mort en 1829[1]. Immédiatement après son décès, les héritiers mettent en vente le domaine par adjudication le [2]. Tous les bâtiments et jardins attenant sont acquis par Martin-Pierre Chéronnet et les frères Périer[3].
Une ordonnance du autorise MM. Périer frères et Chéronnet à ouvrir une rue large de 10 m à l'emplacement de l'ancien hôtel de Noailles. Les immeubles sur cette rue ne pouvaient dépasser 15 m de hauteur, sauf aux angles avec les rues de Rivoli et Saint-Honoré où la hauteur maximale était de 18 m. La voie est immédiatement réalisée sous le nom de « rue Louis-Philippe-Ier ». Elle est renommée « rue d'Alger » en 1832.
Une ordonnance royale du fixe à 16 m la hauteur maximum des maisons en bordure de la voie[4].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 6 : domicile de l'historien et archéologue Ferdinand de Guilhermy (1809-1878), où il est mort[5]. Emplacement du siège de la fédération parisienne de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) entre 2009 et 2015[6].
- No 14 : le général Joseph Derroja (1822-1909) y demeura[7].
Notes et références
- Henri Monin et Lucien Lazard, Sommier des biens nationaux de la Ville de Paris, Paris, Léopold Cerf, 1920, t. 1 : « De la première à la quatrième municipalité », art. 168, p. 48 (consulter sur Gallica).
- Voir l'annonce par exemple dans Le Constitutionnel, , p. 4, col. 1,Gallica).
- Archives nationales, Plan cadastral de Paris, 1er arrondissement ancien, F/31/7/176.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 73.
- « Guilhermy Roch François Ferdinand Marie Nolasque, baron de », sur ccomptes.fr.
- « Une nouvelle permanence départementale pour l'UMP Paris », sur lesrepublicains75.org.
- « Liste des membres de la Société de géographie », archive.org, p. 33.