Rue de Constantine (Paris)
La rue de Constantine est une voie du 7e arrondissement de Paris.
Pour les articles homonymes, voir Rue de Constantine.
7e arrt Rue de Constantine
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Situation | |||
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Arrondissement | 7e | ||
Quartier | Invalides | ||
Début | 105, rue de l'Université | ||
Fin | 144, rue de Grenelle | ||
Morphologie | |||
Longueur | 330 m | ||
Largeur | 13 m | ||
Historique | |||
Dénomination | Arrêté du | ||
Ancien nom | Rue d’Austerlitz (1806-1815) esplanade des Invalides |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 2288 | ||
DGI | 2287 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 7e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longeant l’esplanade des Invalides sur son côté est, longue de 330 mètres, elle débute au 105, rue de l’Université et finit au 144, rue de Grenelle. Elle est en sens unique dans le sens sud-nord.
Le quartier est desservi par la ligne de bus RATP 69, par les lignes à la station Invalides et par la ligne de RER à la gare des Invalides.
Origine du nom
Cette rue porte le nom de la ville algérienne de Constantine.
Anciennes rues de Constantine à Paris
Il existait une rue de Constantine dans l’île de la Cité, devenue l’« avenue de Constantine » puis (arrêté du ) la « rue de Lutèce ». Cette appellation était destinée à perpétuer le souvenir de la prise de Constantine le [1].
Une autre rue de Constantine, située dans le quartier de la Goutte-d'Or de la commune de La Chapelle-Saint-Denis, est devenue une rue parisienne après les annexions effectuées au profit de Paris en 1860, avant d’être réunie en 1868 à la rue Myrha.
Une troisième rue de Constantine appartenait à la commune de Belleville annexée à Paris en 1860 ; elle a pris le nom de « rue des Maronites » par arrêté du .
Une quatrième rue de Constantine, créée vers 1840 par les lotisseurs du futur quartier Plaisance (dénommé à cette époque « commune d'Alger »)[réf. nécessaire] appartenait à la partie du territoire de la commune de Vaugirard intégrée en 1860 au 14e arrondissement de Paris. Cette rue s'étendait de la « rue du Transit », future rue d'Alésia à la rue de Médéah. Cette dernière, percée à la même époque à proximité et parallèlement à l'avenue du Maine a disparu au début des années 1970 dans l'opération d'urbanisme de la zone d'aménagement concerté (ZAC) Jean-Zay. La rue de Constantine a été dénommée « rue Constantine-Vaugirard » en 1860[2], puis rebaptisée « rue Vercingétorix » en 1873.
Historique
Entre 1806 et 1815, il s'agit de la « rue d’Austerlitz » puis elle devient « esplanade des Invalides[3] ».
La rue de Constantine reçoit son nom par arrêté du .
À cette date, Paris se doit de conserver une voie publique portant le nom de Constantine, ville importante de l’Algérie française, chef-lieu du département de Constantine.
L’arrêté du attribue la dénomination « rue Robert-Esnault-Pelterie » à la partie de la rue de Constantine comprise entre la rue Saint-Dominique et la rue de Grenelle.
L’arrêté du rapporte l’arrêté précédent et attribue la dénomination « rue Robert-Esnault-Pelterie » à la partie de la rue de Constantine comprise entre le quai d’Orsay et la rue de l’Université.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- No 5 : ancien siège du Centre culturel canadien.
- No 9 : British Council.
- No 11: University of London Institute in Paris.
- No 19 : ancien hôtel Beistegui. Siège du Service d'information du Gouvernement (SIG) jusqu'en 2018. Fin 2020, le Haut-Commissariat général au plan s'y installe[4].
- No 21 : siège de la Cour de justice de la République (CJR).
- No 23 : l'ingénieur aéronautique Robert Esnault-Pelterie y a vécu. Une plaque lui rend hommage.
- No 27 : immeuble de logements construit vers 1950[5].
- No 29 : résidence de l'ambassadeur de Colombie en France. L'ambassade est située 22, rue de l'Élysée (8e arrondissement).
- Cette rue a accueilli les hôtels du comte d'Haussonville, de la comtesse de Fitz-James, de la marquise de Biron, du duc de Gramont et du duc de Mouchy (celui-ci est devenu plus tard l'hôtel de Charles de Beistegui, occupé par les services du Premier ministre). Les autres hôtels existent toujours, occupés notamment par le Centre culturel canadien et le British Council. Ces bâtiments sont classés à l'inventaire des monuments historiques.
Bâtiment détruit
- No 27 : le sont mis en vente au palais de justice à Paris un hôtel sis au 27, rue de Constantine et un terrain 8, rue de Talleyrand. Mise à prix : 800 000 francs[6].
- No 19 (Service d'information du gouvernement) et no 21 (Cour de justice de la République), rue de Constantine.
- Plaque au no 23.
- Résidence de l'ambassadeur de Colombie à Paris, 29, rue de Constantine.
Anciens résidents de la rue
- Le décorateur Charles de Beistegui (1895-1970)[réf. nécessaire].
- Le dandy et homme politique Boni de Castellane (1867-1932)[7].
- L'aristocrate Rosalie von Gutmann (1862-1923)[réf. nécessaire].
Bibliographie
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues et des monuments de Paris, introduction par Michel Fleury (p. IX à XIX), suivie du fac-similé de la deuxième édition de 1855 (796 p.), Maisonneuve & Larose, 1994 (ISBN 2-7068-1098-X).
Notes et références
- Félix et Louis Lazare, Dictionnaire administratif et historique des rues de Paris et de ses monuments, introduction par Michel Fleury (p. IX à XIX), suivie du fac-similé de la deuxième édition de 1855 (796 p.), Éditions Maisonneuve & Larose, 1994 (ISBN 2-7068-1098-X), p. 293 in notice « Constantine (rue de) ».
- Émile de La Bédollière, Le nouveau Paris : histoire de ses vingt arrondissements, Librairie Gustave Barba, Paris, 1860, p. 393 (voir en ligne).
- Alfred Fierro, Histoire et mémoire du nom des rues de Paris, Paris, Éditions Parigramme, , 430 p., 23 cm (ISBN 2-84096-116-4), p. 53.
- Mariama Darame, Laura Motet et Audrey Tonnelier, « François Bayrou, un si discret haut-commissaire au plan », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- « 27, rue de Constantine », sur pss-archi.eu.
- Le Journal, 4 avril 1926, sur gallica.bnf.fr.
- Éric Mension-Rigau, Boni de Castellane, Perrin, 2008.
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