Rue de Port-Mahon

La rue de Port-Mahon est une voie située dans le quartier Gaillon du 2e arrondissement de Paris, en France.

2e arrt
Rue de Port-Mahon

La rue en juin 2021.
Situation
Arrondissement 2e
Quartier Gaillon
Début Place Gaillon et 30, rue Saint-Augustin
Fin 31, rue du Quatre-Septembre
Morphologie
Longueur 115 m
Largeur 9,74 m
Historique
Création 1795
Dénomination 1806
Ancien nom Rue de la Fontaine
Géocodification
Ville de Paris 7707
DGI 7738
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 2e arrondissement de Paris
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Origine du nom

Plaque de la rue.

Son nom rappelle le souvenir de la victoire française à Port Mahon lors de l'expédition de Minorque en 1756, à laquelle prit part le duc de Richelieu, propriétaire du terrain.

Historique

La voie est ouverte en 1795, sous le nom de « rue de la Fontaine », à la suite d'un arrêté datant de , sur les terrains de l'hôtel du maréchal de Richelieu appartenant alors à un certain « citoyen Chéradame[1] » et prend son nom actuel en 1806.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Au no 8 se trouve un immeuble construit en 1935-1936 sur les plans des architectes associés Georges Feray-Louis Filliol-André Morel, signé effectivement en devanture Morel-Filliol architectes DPLG, pour L'Avenir du prolétariat, une mutuelle née à la fin du XIXe siècle pour assurer une retraite aux ouvriers.
  • Au no 12 se situait le siège des cycles Alléluia.
  • À l'angle de se trouvait à partir de 1944, les bureaux sur deux étages, à l'angle du 31 rue du Quatre-Septembre et de la rue de Port-Mahon[2], de l'Union Française d'information, agence de presse du Front national en 1944 puis en 1948 du PCF, dans les mêmes locaux que l'Union photographique française, une association ouvrière de photographes fondée dans les années 1920. L'UFI est géographiquement proche de l'immeuble de trois étages qui abrite la puissante fédération de la Seine du PCF au 120 Rue Lafayette. La vie dans le quartier après la Seconde Guerre mondiale est racontée dans un livre de souvenirs de Jeannette Colombel publié en 1997, qui décrit la vie de son mari à la direction de l'UFI au moment des grèves de 1947 et de la grève des mineurs de 1948, trois ans avant leur mariage en 1951[3].

Notes et références

  • Portail de Paris
  • Portail de la route
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