Rue de Prony

La rue de Prony est une voie du 17e arrondissement de Paris allant de la place Pereire au parc Monceau.

17e arrt
Rue de Prony

Rue de Prony vue en direction du parc Monceau.
Situation
Arrondissement 17e
Quartier Plaine-de-Monceaux
Début 6, place de la République-Dominicaine
Fin 103, avenue de Villiers
Morphologie
Longueur 825 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1862
Dénomination 1864
Géocodification
Ville de Paris 7830
DGI 7853
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 17e arrondissement de Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Longue de 825 mètres, elle commence au 6, place de la République-Dominicaine et finit au 103, avenue de Villiers. Elle croise successivement les rues de Chazelles, Henri-Rochefort, Médéric, Fortuny, Cardinet, Meissonier, Jouffroy-d’Abbans, l’avenue de Wagram et enfin les rues Gounod et Pierre-Demours.

Elle est desservie, côté avenue de Villiers, par la ligne à la station Pereire et, côté place de la République-Dominicaine, par la ligne à la station Monceau, ainsi que par la ligne de bus RATP 31. La gare de Pereire - Levallois de la ligne C du RER se situe également à proximité.

Comme beaucoup d'autres artères du quartier de la Plaine-de-Monceaux, la rue de Prony comporte un grand nombre d'hôtels particuliers notamment entre la place de la République-Dominicaine et la rue Fortuny.

Gaspard de Prony.
Rue de Prony vue en direction de l'avenue de Villiers.

La proximité immédiate du parc Monceau et le nombre relativement réduit d'appartements, compte tenu du nombre d'hôtels particuliers et d'appartements à usage professionnel (avocats…) en font une des rues les plus chères du 17e arrondissement de Paris.

Origine du nom

Elle porte le nom de Gaspard-Clair-François-Marie Rieche, baron de Prony (1755-1839), ingénieur, hydraulicien et encyclopédiste français.

Historique

La création de cette voie est décidée par décret du . Elle est baptisée « rue de Prony » par décret du et est achevée en 1866.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • Le , un avocat de 50 ans, la première victime du trio Hattab-Sarraud-Subra dans l’affaire dite de l’Appât, est assassiné dans son appartement de la rue à coups de couteau[1].
  • En exil depuis 1997, d’abord à Londres, l’ancien président de la République du Congo Pascal Lissouba emménage ensuite dans un hôtel particulier de la rue[2].
  • No 6 : hôtel particulier de style néo-Louis XIII[3] construit par l’architecte Eugène Flamand en 1875[4].
  • No 8 : hôtel particulier construit en 1878-1879 par l’architecte Auguste Tronquois[4].
  • Nos 11 et 11 bis : hôtel particulier Pinto d’Aguiar construit en 1879 par l’architecte Jules Rivière[4]. La marque de luxe abordable The Kooples y installe en 2015 son siège social.
  • No 12 : hôtel particulier Königswater construit en 1880 par l’architecte Jean-Louis Pascal [4].
  • No 14 : hôtel particulier construit en 1883 par l’architecte Alfred Pigny[4].
  • No 19 : hôtel particulier construit en 1879 par l’architecte Léopold Cochet[4].
  • No 30 : hôtel particulier construit en 1876 par l’architecte Eugène Flamand pour l’actrice et courtisane Léonide Leblanc[4].
  • No 32 : hôtel particulier construit en 1876 par l’architecte Eugène Flamand[4].
  • No 77 : en 1905, domicile d'Ernest Archdeacon (1863-1950), avocat français d'origine irlandaise, cofondateur de l'Aéro-Club de France[5].
  • No 95 : l’homme d’affaires et homme politique Jacques Foccart (1913-1997) y possède un appartement dans les années 1970[6].

Dans la fiction

Au cinéma

Dans la littérature

Article connexe

Notes et références

  1. « Devant les assises de Paris pâle trio pour un conte noir », Le Monde, 10 janvier 1988.
  2. « Dos Santos reprend la main au Congo-Brazzaville, à la veille de la présidentielle », Seidik Abba, Le Monde, 17 mars 2016.
  3. « 6, rue de Prony », sur pss-archi.eu.
  4. Protections patrimoniales, 17e arrondissement, Ville de Paris, Règlement du PLU, tome 2, annexe VI, p. 223 à 432.
  5. Agnès et Albéric de Palmaert, Les As de l'Atlantique Nord, Éditions du Rocher, 2017, 312 p. (ISBN 9782268091815) (lire en ligne).
  6. « L’appartement parisien de M. Foccart a été cambriolé », Le Monde, 17 janvier 1976.
  7. « Lieux de tournage. Les Trois Frères », www.roadandtrip.com.
  8. Pierre Lemaitre, Au revoir là-haut, p. 264, Le Livre de poche, 2013.

Voir aussi

Liens externes

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