Rue de la Haie-Coq
La rue de la Haie-Coq est une voie s'étendant de la porte d'Aubervilliers dans le 19e arrondissement de Paris à la commune d'Aubervilliers en France.
19e arrt Rue de la Haie-Coq
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Situation | |||
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Arrondissement | 19e | ||
Quartier | Pont-de-Flandre | ||
Début | Rue de la Haie-Coq, côté Aubervilliers | ||
Fin | Place Skanderbeg | ||
Morphologie | |||
Longueur | 100 m | ||
Largeur | 12 m | ||
Historique | |||
Création | XIXe siècle | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 4401 | ||
DGI | 4449 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
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Situation et accès
Cette voie est composée en deux segments orientés sud-nord :
- l'un, à l'ouest, part de l'avenue Victor-Hugo (route nationale 301), croise la rue des Gardinoux et la rue du Pilier, et rejoint le canal Saint-Denis au niveau de la rue de Saint-Gobain;
- l'autre, à l'est, se trouve dans le prolongement de la rue Madeleine-Vionnet, qu'elle rencontre au niveau du bassin d'Aubervilliers du canal Saint-Denis.
La rue de la Haie-Coq est desservie à quelque distance par la ligne de métro à la station Porte de la Villette et directement par la ligne de bus RATP 65.
Origine du nom
Le nom de cette voie rappelle un ancien lieu-dit.
Historique
Ancienne voie de la commune d'Aubervilliers reprenant le tracé moyenâgeux du chemin d'Aubervilliers à Paris, elle est annexée en partie par la ville de Paris par décret du [1]. Elle est située directement au niveau de la porte d'Aubervilliers.
Avec la construction en 1841, rue des Gardinoux, d'un abattoir à chevaux de la ville de Paris, s'ouvrent progressivement autour de la rue de la Haie-Coq des fabriques de colles et de gélatine, d'engrais, etc. Ce quartier devient le point de départ de l'industrie chimique de la Plaine-Saint-Denis[2].
À la fin du XIXe siècle, le bassin d'Aubervilliers est agrandi et on aménage le port de la Haie-Coq[3], relié au réseau ferré national ainsi qu'à l'infrastructure portuaire[4].
Le 30 janvier 1918, durant la première Guerre mondiale, une bombe lancée d'un avion allemand explose au no 10 rue de la Haie-Coq[5]
Le 24 mars 1918, un obus lancé par la Grosse Bertha explose au no 50 rue de la Haie-Coq[6]. Le , un autre obus tombe sur l'usine chimique Tancrède située dans la rue.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Elle rencontrait la croix Feu Jamin au niveau de la rue de la Gare[7].
- L'acteur Firmin Gémier est né au no 13 de cette rue, en 1869[8].
- Avec l'avenue Victor-Hugo (N301) et la rue des Gardinoux, elle forme le « triangle d'or » ou « triangle des grossistes », le quartier des commerçants de gros dans le secteur textile, regroupant plus de 1 300 entreprises[9],[10].
- Au no 70 a été construit un blockhaus allemand pendant la Seconde Guerre mondiale, répertorié par la Sous-commission de Classement des Ouvrages de l'Intérieur Construits pendant les Hostilités (SCOICH)[11].
Références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol. [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 620.
- « Contribution au diagnostic du patrimoine de la commune d'Aubervilliers », sur patrimoine.seinesaintdenis.fr (consulté le ).
- André Guillerme, Anne-Cécile Lefort et Gérard Jigaudon, Dangereux, insalubres et incommodes. Paysages industriels en banlieue parisienne, XIXe-XXe siècles, (lire en ligne).
- Evelyne Lohr, « Le paysage ferroviaire en Seine-Saint-Denis, un enjeu patrimonial et urbain », 2005, journals.openedition.org.
- Excelsior du 8 janvier 1919 : Carte et liste officielles des bombes d'avions et de zeppelins lancées sur Paris et la banlieue et numérotées suivant leur ordre et leur date de chute sur Gallica
- [bpt6k4605797h/f6.item lire en ligne] sur Gallica
- « Croix Feu Jamin (Aubervilliers) », sur www.atlas-patrimoine93.fr (consulté le ).
- « Firmin Gémier »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur www.i-rando.com.
- « Aubervilliers, le triangle d’or commerçant et multiethnique », sur www.lemonde.fr, (consulté le ).
- « Un “triangle d'or” connu jusqu'en Chine », sur www.leparisien.fr, (consulté le ).
- « Ouvrages allemands construits en région parisienne », sur fortifs.over-blog.com (consulté le ).
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