Rue des Fossés-Saint-Bernard
La rue des Fossés-Saint-Bernard est une voie située dans le quartier Saint-Victor du 5e arrondissement de Paris.
5e arrt Rue des Fossés-Saint-Bernard
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Situation | |||
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Arrondissement | 5e | ||
Quartier | Saint-Victor | ||
Début | 1, quai Saint-Bernard et boulevard Saint-Germain | ||
Fin | Rue Jussieu | ||
Morphologie | |||
Longueur | 283 m | ||
Largeur | 13 m | ||
Historique | |||
Création | Juin 1670 et 11 septembre 1672 | ||
Ancien nom | Rue des Fossés Rue Neuve des Fossés Saint-Bernard |
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Géocodification | |||
Ville de Paris | 3761 | ||
DGI | 3747 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 5e arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
La rue est desservie à proximité par la ligne à la station Cardinal Lemoine, ainsi que par les lignes de bus RATP 63 67 86 87 89.
Origine du nom
Elle porte ce nom en raison de la proximité de l'ancienne porte Saint-Bernard.
Historique
Cette rue est ouverte vers 1672[1] après l'autorisation de construction de maisons sur l'emplacement des fossés de l'enceinte de Philippe Auguste dont elle prend le nom actuel. Elle est successivement appelée « rue des Fossés » et « rue Neuve-des-Fossés-Saint-Bernard » avant de prendre son nom actuel.
En 1972, la rue est élargie à 24 m par la Ville de Paris pour les travaux du campus de Jussieu de la Faculté des sciences.
- Rue des Fossés Saint Bernard - plan de Paris d'Ambroise Tardieu - 1839.jpg
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 28 : restes de l'enceinte de Philippe Auguste.
- À la suite de la prise d'otages des Jeux olympiques de Munich (1972), le Mossad met au point l'opération Vengeance, chargée d'éliminer plusieurs des membres de l'organisation terroriste impliquée dans le drame. Le , Mohamed Boudia est tué rue des Fossés-Saint-Bernard[2],[3].
Notes, sources et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Éditions de Minuit, p. 539.
- « Les attentats contre des diplomates et des hommes politiques en France depuis 1973 », sur lemonde.fr, (consulté le ).
- Frédéric Encel, « Les vengeurs de Munich », L'Histoire, no 306, février 2006, p. 28-29.
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