Rue du Barbâtre
La rue du Barbâtre est une voie de la commune de Reims, située dans le département de la Marne, en région Grand Est.
Rue du Barbâtre | |
La rue au niveau de la Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus. | |
Situation | |
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Coordonnées | 49° 14′ 42″ nord, 4° 02′ 39″ est |
Pays | France |
Région | Grand Est |
Ville | Reims |
Quartier(s) | Quartier Barbâtre - Saint-Remi - Verrerie |
Début | rue de l'université |
Fin | rue des Salines |
Morphologie | |
Longueur | 750 m |
Situation et accès
Débutant au prolongement de la rue des Salines, elle aboutit rue de l'Université.
La voie est à sens unique avec une piste cyclable à contre-sens.
Historique
Elle est la continuation du cardo vers le sud et reliait la ville antique, au bourg st-Remi.
La maison de Landève qui faisait angle entre les rues du Barbâtre et des Orphelins, c'était la maison de ville de l'Abbaye Notre-Dame de Landèves, en 1678 le théologal Roland achetait la maison pour en faire la Maison des filles de l'Enfant Jésus. En 1793 elles furent obligées de quitter cette demeure et les orphelines qui y étaient furent réparties dans l'hôpital-Général de la ville. En 1807 de nouveau les orphelines y habitèrent, la chapelle qui était une remise devint une cuisine en 1812, puis converti en hôpital militaire en 1813. Mais la congrégation ne fut rétablie là qu'en 1814.
Le Mont-Dieu, anciennement au n°27, le bâtiment datait de 1567, construit par le cardinal de lorraine à l'emplacement de la maison de ville de la Chartreuse du Mont-Dieu, pour y implanter un séminaire pour cinquante élèves et répondre aux injonctions du concile de Trente. Le séminaire devait rapidement être inclus dans celui des Bons-Enfants et les bâtiments cédés aux catholiques anglais. Après la Révolution française les bâtiments furent vendu pour l'implantation d'une filature Tissage et filature du Mont-Dieu.
- Maison Montlaurent,
- le Mont-Dieu, en 1919 alors au n°51,
- hôtel Maupinot, aujourd'hui disparus.
- La rue sur une carte de dom Mabillon.
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au n°31 : immeuble Remarquable d'une composition symétrique avec une surélévation intempestive de la toiture à droite. Il est repris comme éléments de patrimoine d’intérêt local[1].
- Au n°41 : boulangerie construite par les niçois Paul-Louis Chevallier (1878-1923) et Jean-Baptiste Lusso qui ont reçu à cette occasion la médaille d’argent du concours de façade de l’Union Rémoise des Arts Décoratifs (U.R.A.D.) en 1923.Il est repris comme éléments de patrimoine d’intérêt local[2].
- Au n°48 : le couvent de la Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus,
- Au n°92 : la chapelle du Verbe-Incarné et de Notre-Dame-du-Mont-Carmel dite "Chapelle des Carmes" et le Couvent des Carmes de Reims,
- Au n°108 : la fontaine des Carmes dite Godinot[3],
- Au n°122 Bis : la Maison des associations sur la rue, partie de l'ancien collège des Jésuites de Reims,
- Au n°169 : mosaïque sur facade d'une ancienne boucherie.
- 31 Rue du Barbâtre (Reims)
- 41 Rue du Barbâtre (Reims)
- Au 48, Congrégation des Sœurs de l’Enfant-Jésus
- Au 92, Chapelle des Carmes,
- Au 108, la Fontaine des Carmes,
- Au 122Bis, Maison des associations, partie de l'Ancien collège des Jésuites.
- 169 Rue du Barbâtre (Reims)
Notes, sources et références
- PLU de Reims Tome 3 Approuvée le : 28/09/2017 p50
- PLU de Reims Tome 3 Approuvée le : 28/09/2017 p52
- « La Fontaine du Barbâtre », (consulté le )
Bibliographie
- Jean-Yves Sureau, Les rues de Reims, mémoire de la ville, Reims, 2002, P30.
- Michel Thibault, Memoire en images Reims, Saint-Cyr-sur-Loire, Alan Sutton, 2000.
- Prosper Tarbé, Reims, essais historiques sur ses rues et ses monuments, Paris, Res Comédit, 1994.