Rue Thérèse
La rue Thérèse est une voie du quartier du Palais-Royal du 1er arrondissement de Paris, en France.
1er arrt Rue Thérèse
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Situation | |||
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Arrondissement | 1er | ||
Quartier | Palais-Royal | ||
Début | 25, rue Molière et 39, rue de Richelieu | ||
Fin | 34, avenue de l'Opéra et 2, rue de Ventadour | ||
Morphologie | |||
Longueur | 196 m | ||
Largeur | 9,40 à 10 m | ||
Géocodification | |||
Ville de Paris | 9239 | ||
DGI | 9260 | ||
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 1er arrondissement de Paris
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Images sur Wikimedia Commons | |||
Situation et accès
Longue de 196 mètres, elle commence au 25, rue Molière et au 39, rue de Richelieu et se termine au 34, avenue de l'Opéra et au 2, rue de Ventadour.
Le quartier est desservi par les lignes à la station Pyramides et par les lignes de bus RATP 27 39 95.
Origine du nom
La dénomination de la voie est un hommage à Marie-Thérèse d'Autriche, épouse de Louis XIV.
Historique
La partie de cette rue comprise entre la rue Molière et la rue Sainte-Anne était originellement un sentier qui conduisait à la butte des Moulins et à ses maisons de jeux et dénommé depuis 1622 « rue du Hasard ».
Après l'arasement de cette butte, elle fut prolongée, en 1667, jusqu'à la rue de Ventadour. Cette partie fut dénommé en 1692 « rue Thérèse ».
En 1880 la « rue du Hasard » et la « rue Thérèse » fusionnèrent sous le nom de « rue Thérèse »[1].
Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
- Au no 1 se trouve le très sélect club échangiste Les Chandelles[2], ouvert en 1993[3]. Ce club aurait accueilli Dominique Strauss-Kahn[4],[5],[6].
- Le no 6 abritait un tripot entre 1622 et 1750[1].
- Le no 9 abrite, depuis janvier 2012, le studio du créateur parisien, Monsieur Jean Yves, réputé pour ses nœuds papillon de « haute façon[7] ». Louis-Antoine Beaunier, pionnier du chemin de fer en France, habita l'immeuble[8].
- Le no 11 correspond à l'emplacement de l'ex-hôtel du Pérou puis de Pologne, transformé en 1757 en une maison close encore fort réputée au XIXe siècle[1].
- Au no 15, se situe le fameux appartement « Thérèse », colocation d'élèves de l'École nationale des ponts et chaussées en stage long à Paris, depuis des générations.
- Le no 17 est l'adresse, de 1950 à 1957, du club de jazz Le Ringside, ouvert à l'initiative de l'Afro-Américain, champion de boxe (d'où le nom de l'établissement), catégorie des poids welters, Sugar Ray Robinson. Le Ringside ferme en 1957 ici ses portes pour s'installer près des Champs-Élysées au 23, rue d'Artois (et un nouveau propriétaire lui donne en 1958 un autre nom : Blue Note).
- Le no 18 : Le cabaret Le Bosphore où se produisent Fréhel[9], Zaidee Jackson[10],Charpini[9] et Brancato[11], dans les années 1930.
- Sur la façade du no 23 figure une plaque célébrant la mémoire de l'abbé de l'Épée, mort à l'emplacement de cette maison.
- Portail du no 1 (monument historique).
- No 4.
- No 6.
- No 11.
Postérité littéraire
- Dans Les Habits noirs (1863), Paul Féval situe rue Thérèse l'hôtel particulier du colonel Bozzo-Corona, chef suprême de la bande des Habits noirs.
Notes et références
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, édition 1997, vol. 2, p. 555.
- Site officiel.
- Christel Brigaudeau, « Les secrets de la maîtresse des Chandelles, le très sélect club libertin de Paris », sur Le Parisien, (consulté le ).
- « DSK, le sexe et les médias : le tabou qui ne pouvait pas sauter - Par Sébastien Rochat / Arrêt sur images », sur Arrêt sur images (consulté le ).
- « Le site hebdo.ch n'existe plus », sur hebdo.ch, Le Temps SA, (consulté le ).
- Anonymous, « Ooh La La! Inside the Swanky Sex Club Dominique Strauss-Kahn Reportedly Frequented » , sur vanityfair.com, (consulté le ).
- http://www.monsieurjeanyves.com
- Almanach royal et national pour l'année M DCCC XXXIII, chez Guyot et Scribe, 1833, p. 67. Lire en ligne.
- « Cabarets », L'Intransigeant, , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).
- « Cabarets, divette de couleurs », L'Intransigeant, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
- « Nuits des réveillons au Bosphore », L'Intransigeant, , p. 8 (lire en ligne, consulté le ).
Sources et bibliographie
- Valérie Hervo, Les Dessous des Chandelles, éditions le Cherche Midi, 2021.
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