Rufus Isaacs (1er marquis de Reading)
Rufus Isaacs, né dans le quartier en Rzeszów[1] le et mort à Mayfair en Londres le , est un homme politique britannique qui a été ministre de la justice du gouvernement d'Herbert Asquith, Premier ministre du Royaume-Uni.
Pour les articles homonymes, voir Rufus Isaacs.
Secrétaire d'État aux Affaires étrangères | |
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Leader de la Chambre des lords | |
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Gouverneur général des Indes | |
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Lord juge en chef d'Angleterre et du pays de Galles | |
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Alfred Lawrence (en) | |
Membre du Conseil privé du Royaume-Uni | |
à partir de | |
Membre du 30e Parlement du Royaume-Uni 30e Parlement du Royaume-Uni (d) Reading (d) | |
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Procureur général pour l'Angleterre et le pays de Galles | |
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Avocat général pour l'Angleterre et le pays de Galles | |
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Membre du 29e Parlement du Royaume-Uni 29e Parlement du Royaume-Uni (d) Reading (d) | |
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Membre du 28e Parlement du Royaume-Uni 28e Parlement du Royaume-Uni (d) Reading (d) | |
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Membre du 27e Parlement du Royaume-Uni 27e Parlement du Royaume-Uni (d) Reading (d) | |
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Ambassadeur | |
Membre de la Chambre des lords |
Baron Reading (d) | |
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Viscount Reading (d) | |
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Viscount Erleigh (d) | |
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Earl of Reading (d) | |
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Marquis de Reading (en) | |
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Naissance | |
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Décès |
(à 75 ans) Londres |
Nationalité | |
Formation | |
Activités | |
Père |
Joseph Michael Isaacs (d) |
Mère |
Sarah Davis (d) |
Fratrie | |
Conjoints |
Alice Isaacs, Marchioness of Reading (en) (depuis ) Stella Isaacs (depuis ) |
Enfant |
Parti politique | |
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Membre de | |
Distinctions | Liste détaillée Docteur honoris causa de l'université de Calcutta Knight Bachelor () Chevalier commandeur de l’ordre royal de Victoria () Chevalier grand-croix de l'ordre du Bain () Chevalieur grand commandeur de l'ordre de l'Étoile d'Inde () Chevalier grand commandeur de l'ordre de l'Empire des Indes () Chevalier grand-croix de l'ordre royal de Victoria () |
Biographie
Issu d'une famille de commerçants juifs de Spitalfields, Rufus Isaacs a commencé sa carrière dans la marine puis à la Bourse de Londres. Il devient ensuite un avocat réputé. Après sa carrière politique, il sera président de la société "Palestine Electric Corporation".
Fonctions ministérielles et diplomatiques
- Ministre de l'Intérieur.
- Ministre des affaires étrangères.
- En 1918, Rufus Isaacs est nommé ambassadeur du Royaume-Uni aux États-Unis, puis vice-roi des Indes.
Affaire Marconi
Rufus Isaacs s'est retrouvé au printemps 1912 au centre d'une affaire de délit d'initié, le Scandale Marconi car il est le frère de Godfrey Isaacs, directeur général de Marconi, nommé sans aucune expérience dans la télégraphie, avant d'emporter un contrat public la première station de radio d’État en Angleterre
L'entrée en Bourse de la Marconi s’effectue le à Londres à 3,5 sterling l'action, 3 fois ce qui avait été proposé dix jours plus tôt. Entre-temps s'est produit le naufrage du Titanic. Le puissant émetteur de Marconi dont est équipé le navire a permis de sauver 700 passagers. L'action grimpe immédiatement à 4 sterling dès les premiers échanges[2], avant de retomber quelques semaines plus tard à seulement 2 sterling[3].
Plusieurs courtiers sont soupçonnés de manipulation de cours[4]. On découvre que Rufus Isaacs a revendu 7000 actions à un prix deux fois supérieur à celui auquel il les avait achetées deux jours plus tôt. On découvre aussi que l'émetteur de Marconi dont était équipé le Titanic n'a pas correctement été utilisé, les opérateurs privilégiant l'envoi de messages de complaisance pour les passagers, et qu'il avait subi une panne avant le naufrage.
Le quotidien français Le Matin publiera le un article mettant en cause Rufus Isaacs, accusés d’avoir acheté les titres de la compagnie au prix moyen de 50 francs environ, avant l’ouverture des négociations avec le gouvernement, pour les revendre avec un bénéfice allant jusqu’à 200 francs par titre[5], à mesure que les négociations allaient vers la conclusion du contrat avec la Compagnie Marconi. Le , quatre jours après, Le Matin publiera un démenti, en expliquant qu’il ne s’agissait que de simples rumeurs. Mais le journal sera quand même poursuivi en justice pour diffamation, dès le début mars[6].
Références
- Andrzej Potocki, Słownik biograficzny Żydów z Podkarpackiego, Rzeszów 2010
- "Carson: The Man Who Divided Ireland" par Geoffrey Lewis, page 118
- "The Marconi affair", par A.N. Field
- "History Of The Marconi Company 1874-1965", par W. J. Baker, page 147
- Le blog des amis de Gilbert Keith Chesterton
- "The New York Times" du 20 mars 1913
Liens externes
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