Séisme de 1976 à Tangshan
Le séisme de 1976 à Tangshan (chinois simplifié : 1976年唐山大地震) eut lieu le à 3 h 52 du matin. Il fut l'un des plus meurtriers de l’Histoire. L'épicentre du séisme fut situé près de la cité industrielle de Tangshan dans la province du Hebei, en Chine, qui comptait environ un million d'habitants à l'époque. Selon les chiffres officiels, le bilan du tremblement de terre fut de 242 419 morts, alors que certaines sources en totalisent trois fois plus. 164 581 personnes furent également sévèrement blessées. Les sismologues estiment que le tremblement de terre a atteint la magnitude de 8,2 sur l'échelle de Richter, alors que le gouvernement chinois évalue la magnitude entre 7,6 et 7,8. Le tremblement de terre fut suivi par une réplique quinze heures plus tard de 7,1 sur l'échelle de Richter, faisant de nouveaux morts.
Séisme de 1976 à Tangshan | ||
Date | à 3 h 52, heure locale | |
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Magnitude | officiellement entre 7,6 et 7,8 ; officieusement 8,2 | |
Épicentre | 39° 36′ nord, 118° 12′ est | |
Régions affectées | Tangshan, république populaire de Chine | |
Victimes | officiellement 242 419 morts et 164 581 blessés ; officieusement environ 750 000 morts | |
Géolocalisation sur la carte : Chine
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Bilan
Le tremblement de terre de Tangshan tua 242 419 personnes selon les chiffres officiels, alors que certaines sources parlent d'un chiffre trois fois supérieur. Cela en ferait un des tremblements de terre les plus meurtriers de l'Histoire.
Conséquences
Le gouvernement de la république populaire de Chine, sortant juste de la période dite de la révolution culturelle, refusa l'aide internationale.
Tangshan est un parfait exemple de ville et région qui absorba après 1945 un grand nombre de paysans qui partaient de leurs terres pour rejoindre les villes, ce qui était caractéristique de l'exode rural, qui ne touchait pas spécifiquement la Chine, mais le monde entier. De 1945 à 1975, période relativement courte, un grand nombre de bâtiments furent construits pour loger les ouvriers et leurs familles.
Le nombre de morts fut sans doute sous-évalué pour masquer des effets visibles de la corruption de hauts fonctionnaires. Par exemple, des bâtiments eurent une construction bâclée, le ciment étant le plus souvent remplacé par une matière plus que friable, et donc moins chère, et qui souvent, peut ressembler à du sable, après le passage du séisme, ce qui en dit long sur la fragilité de certains édifices, comme des écoles. Le gouvernement de la Chine populaire interdit la zone aux experts occidentaux et surtout aux journalistes, susceptibles d'informer le monde et surtout les Chinois sur les pratiques criminelles d'un grand nombre des cadres dirigeants du parti communiste chinois sur une grande échelle. La Chine populaire refusa de communiquer sur ces pratiques criminelles, allant jusqu’à nier ce lourd problème, dont le tabou fut levé seulement à partir des années 2000, lorsque de rares journalistes commencèrent à aborder ce problème, à travers d'autres séismes, comme celui du Sichuan, du , ou celui de 2013, toujours au Sichuan,qui montra que ces pratiques liées à la corruption n'avaient pas changé.
Le véritable bilan est connu (archivé et très documenté) du régime, et du parti Communiste Chinois, connu pour sa bureaucratie .Si un jour la Chine change de régime, alors, les archives, la documentation, sur ce séisme (et d'autres) seront accessibles aux chercheurs, et spécialistes, et ainsi, ils communiqueraient les vrais chiffres, et données, aux citoyens Chinois.
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