Séminaire du Saint-Esprit

La communauté des spiritains fondée en 1703 par l’abbé Claude Poullart des Places s’est installée en 1732 rue des Postes, actuellement rue Lhomond, dans des bâtiments aménagés par l’architecte René Baudoin. À partir de 1777, le séminaire forme des prêtres-missionnaires pour les colonies françaises. Une chapelle est édifiée de 1778 à 1782 par l’architecte Le Camus de Mézières remplacé par Chalgrin. Le séminaire est fermé en 1792. Ses bâtiments vendus en 1796 sont utilisés par une fabrique de papier puis en 1813 par l’école normale supérieure. La communauté est revenue en 1822 dans ses anciens locaux qui sont la maison mère de la congrégation du Saint-Esprit dont la maison généralice est cependant à Rome[2].

D’origine française, les pères et frères spiritains forment un ensemble international de communautés missionnaires présentes surtout en Afrique et en Asie.

Le grand bâtiment à l’angle des rues Lhomond et Rautaud édifié en 1732 comporte intérieurement de nombreux éléments d’origine, les massives charpentes, un grand escalier avec rampe en fer forgé. La façade de la chapelle avec le bâtiment sur rue du 28 rue Lhomond, œuvres de Chalgrin, est ornée d’un bas-relief de François Duret La prédication et le baptême par les missionnaires comportant 26 personnages. L’intérieur de la chapelle a été peint et décoré en 1876-1878. Les stalles proviennent de l’Abbaye du Gard[2].

• Intérieur du séminaire
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  Chapelle de Chalgin
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  Chapelle
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  Réfectoire

• Façade et cour
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  Façade de la chapelle
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  Frise sur la façade de la chapelle
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  Cour intérieure