Sépulture mégalithique de Tréal

L'édifice est classé au titre des monuments historiques en 1975[1]. Il a été fouillé en 1991-1992 par une équipe dirigée par Jacques Briard et G. Leroux et a fait l'objet d'une restauration à cette occasion.

Entrée latérale

Le monument a été édifié à une centaine de mètres d'un affleurement de schiste pourpré[2], roche dans laquelle il a été en partie construit. C'est une allée couverte de 15,50 m de long et 1,20 m de large[3]. Elle est délimitée par 13 orthostates côté nord et onze côté sud, en schiste. La dalle de chevet à l'est est en poudingue[2]. La couverture était assurée par onze dalles en schiste, dont deux ont disparu[3]. L'ensemble était recouvert d'un cairn à parement[3] constitué alternativement de petites dalles entassées perpendiculairement à l'allée ou de gros éléments placés longitudinalement[2].

L'entrée de la chambre sépulcrale est située latéralement. Elle est délimitée par deux dalles à angle droit orientées au sud-est et précédée d'un petit vestibule[4]. À l'intérieur de la chambre, le sol était pavé de petites dalles[2].

Bien que la chambre eut fait l'objet de fouilles clandestines antérieures, des fragments de poterie ont pu être retrouvés dans les interstices du dallage lors des fouilles archéologiques de 1991-1992. Ces tessons de céramique grossière ont été datés de -2500. Des pointes de flèche en grès fin de Montbert, des petites pendeloques en grès et cristal de roche ont aussi été découvertes à cette occasion[2].

Une fosse, funéraire ou correspondant à un vestige d'habitation, a été mise au jour au nord de l'édifice. Elle contenait des poteries fines et lisses, du type Chasséen (Néolithique moyen vers -3500), et quelques lamelles de silex.

Vue générale de l'édifice en 2018